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the truth hurts and lies worse (feyrita)

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Feyre Mormont
Feyre Mormont
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‹ MESSAGES : 1594
‹ AVATAR : emeraude toubia.
‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha.
‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
the truth hurts and lies worse (feyrita) AoaphFr
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs.
‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
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MessageSujet: the truth hurts and lies worse (feyrita) the truth hurts and lies worse (feyrita) EmptyMar 22 Aoû 2017 - 22:02

we are turning into dust, playing in the ruins of us. Running back through the fire when there's nothing left to save. It's like chasing the very last train when it's too late.


         Brezin. Un hôtel splendide, totalement hors de prix. Une chambre démesurée pour deux jeunes femmes, avec un immense lit aux draps de soie, des moulures dorées au plafond et des œuvres d'art réputées au mur. Un petit cocon chargé en tension sensuelle et sanguinaire. Deux Aphrodites des temps modernes, deux réincarnations de Satan. Chevelures brunes, jambes interminables, formes généreuses, bouches carmins. Avidité violente, passion sanguinaire, désir d'imposer la souffrance. Maître de l'eau et maître des esprits. Femmes torturées, âmes sombres. Âmes sœurs. Dès le premier regard, la terrible Mormont avait apprécié la tueuse à gage. La grâce féline qui se dégageait d'elle, les flammes brûlantes de ses prunelles. Elles n'étaient pas amies, elles étaient bien plus que cela. Leur connexion s'était forgée dans les flammes cruelles de leurs nuits de torture, de meurtres immoraux et d'unions charnelles débridées. A la recherche de la compagne parfaite pour partager avec elle le reste de l'éternité, Feyre avait rapidement décidé que Rita pourrait parfaitement remplir ce rôle. La mêlée n'avait même pas besoin de manipuler la belle. Elle était déjà parfaite. Impulsive, plongée dans l'ombre, aussi tortueuse qu'elle. Et cela faisait déjà quelques mois que l'orange répudiée hantait les pas de la Kimora, suivant docilement ses errances à travers l'empire d'Aksana. Feyre n'avait aucune attache, où que ce soit. Personne à qui rendre des comptes. Libre comme l'air, en définitive. Elle pouvait donc s'adonner à sa passion favorite : torturer pour gagner de l'argent. Leur duo maléfique fonctionnait à merveille. La Mormont s'occupait de terroriser leurs proies, de leur extirper des informations puis Rita les mettait à mort. Chacune avait son rôle. Mais personne ne pouvait dire lequel était le plus horrible. Les deux femmes se complaisaient à semer le chaos et la peur dans leur sillage, faisant de leur réputation une protection implacable contre le commun des mortels. Personne n'osaient s'en prendre à ces deux Faucheuses, ces deux déesses vengeresses, Némésis des temps modernes. Rita et Feyre étaient toutes les deux obsédées par une autre femme, chacune désirant ardemment pouvoir remettre la main sur ces belles poupées. La maître de l'eau voulait retrouver sa précieuse sœur tandis que l'orange souhaitait reprendre le contrôle de son chef d’œuvre le plus abouti, la belle Amara. Les brunes s'étaient aidées dans leurs quêtes désespérées. Mais cela n'avait pas mené à grand chose. L'ancienne maîtresse se terrait loin de sa terrible adiutor et la cadette Kimora semblait avoir tout bonnement disparu. Du moins, c'était ce que croyait Rita. Et Feyre également, encore quelques jours auparavant. Mais la belle avait fini par apercevoir le visage de cette jolie Veda : peau pâle, cheveux noirs et yeux envoûtants. Et sa mémoire s'était alors souvenue, à son plus grand désarroi. La tortionnaire se rappelait parfaitement d'avoir déjà croisé ce minois. Dans une salle de torture. Avec sa propre personne dans le rôle principal, héroïne ayant pour but d'extraire certains souvenirs de la mémoire colorée de la jeune beauté. Feyre n'y était pas allée en douceur, comme toujours. Elle était presque certaine d'avoir endommagée la précieuse sœur de Rita. D'avoir causé des dommages irréparables. Et si la Mormont était emplie de défauts divers et variés, le mensonge n'en faisait cependant pas parti. La diablesse regagna la chambre qu'elle partageait avec sa compagne, la découvrant étendue dans cet immense lit, une partie de sa peau hâlée révélée aux yeux de la vénale. Feyre sentit sa résolution vaciller. L'envie de plonger ses doigts dans les boucles de Rita, de laisser courir ses lèvres sur sa peau chaude était terriblement aguichante. « Bonjour mon ange. C'est moi que tu attendais, comme ça ? » Un sourire carnassier se peignit alors sur son visage aussi pâle que la mort, étirant ses lèvres pourpres en une courbe harmonieuse. Elle désirait Rita et sentait le creux de ses reins s'enflammer, au souvenir de leurs ébats de la nuit passée. Mais elle lui devait la vérité, cependant. Si la belle devait régner sur son monde chimérique pour l'éternité, alors elle ne lui en voudrait pas. Ce ne serait qu'un petit accroc dans la belle histoire de leur connivence. Rita lui pardonnerait. Elle devait lui pardonner. Car Feyre n'imaginait pas une seule seconde que la belle puisse l'abandonner. Elle ne pouvait le supporter, ni le concevoir. Elle avait besoin de la Kimora. Besoin d'elle pour combler cette solitude accablante qu'elle ne supportait que trop mal. C'était la seule chose capable d'ébranler le cœur noirci de Feyre Mormont. La terrible était insensible à toute chose, excepté ce désir irraisonnable qu'elle avait, de trouver une compagne qui resterait à ses côtés jusqu'à la fin de ses jours. « J'ai eu un indice, sur Veda. Elle était dans des laboratoires scientifiques, soumise à toutes sortes d'expériences. Elle a été torturée... » Mais les mots se bloquèrent dans sa gorge. Devait-elle avouer ? Ou mentir pour protéger le lien unique qui l'unissait à Rita ?
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Kamiko Yinren
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‹ AGE : vingt ans, ça se moque de l'âge, de la maturité, des années passées à se rendre compte de rien. kamiko c'est une enfant, une adolescente qui comprend rien, rien à ce qui lui arrive, à ce qui arrivera; à ce qu'elle doit faire. jolie minois, si innocent, elle sait pourtant mordre, grogner et défendre ce qui est sien. l'enfant plongée dans ses rêves et ses étoiles, pourtant devra un jour devenir femme.
‹ STATUT : fiancée, ucucuc
‹ SANG : argent, un privilège dont elle s'est délectée toute sa vie. kamiko est sans aucun doute, issue de la noblesse. elle a grandi dans des draps brodés d'or, traitée comme la princesse qu'elle ne sera jamais. si elle est tolérante, elle est pourtant ignorante, ignorante des injustices qui l'entourent, la démangent, et ces gens qui crèvent pour des causes braves; qui ne seront jamais les siennes.
‹ POUVOIR : lumière et feu, ucucuc
‹ METIER : pianiste, ucuc
‹ ALLEGEANCE : sans aucune allégeance, ucuc
‹ ADIUTOR : alfie, il est loin, si loin, que ça crèverait presque le coeur. elle a jamais pensé aimé, ni apprécié, ni s'y attaché et pourtant c'est arrivé. ça l'a pris de court, de loin et la seule leçon dont elle en a tiré, c'est qu'elle aurait du s'en éloigner, le quitter, l'effacer de sa mémoire.
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MessageSujet: Re: the truth hurts and lies worse (feyrita) the truth hurts and lies worse (feyrita) EmptyLun 11 Sep 2017 - 22:08

we are turning into dust, playing in the ruins of us. Running back through the fire when there's nothing left to save. It's like chasing the very last train when it's too late.


Rita était allongée sur ce lit trop grand, dans ce vide pesant, dans cette montagne de coussins. Pour quoi ? Rien probablement, une énième quête qui ne menait à rien. La vie Rita était une boucle, elle ne savait pas comment s’en défaire, comme bifurquer pour ne pas tourner en rond. Le monde l’avait façonné à quelque chose qu’elle refusait d’être, et pourtant elle était l’incarnation du démon. Le robin des bois ensanglanté, payant le prix de ses pêchés, par sa solitude assoiffée. Elle avait besoin de quelque chose Rita, ce quelque chose il représentait ce pour quoi elle était toujours en vie, ce pour quoi elle avait tué, ce pour quoi elle avait assassiné son père, tous ces gens ; sauver sa sœur, retrouver Veda. Rien, absolument rien ne comptait plus que cette cadette qu’elle aimait tant. Et pourtant l’esprit, le destin jouaient avec ses nerfs, ceux si impulsifs, ceux tant à vifs. Elle avait besoin de sang pour nourrir le vide dans sa poitrine. Elle avait besoin de briser des nuques, entendre ce crack pour vivre, ou plutôt survivre. Maître de l’eau, pourchassée par des non méritants, ils finiraient tous pas crever dans ses mains, son sourire angélique trônant au-dessus de leurs dernières larmes. Parce qu’il n’y avait finalement, rien de plus jouissif que d’enrouler ses mains autour du cou d’une pourriture, appuyée, appuyée, sans jamais cesser de rire. Puis, le laisser vivre, tousser, s’étouffer ; plaider pour une vie qu’il ne pourrait jamais garder. Lentement, doucement, affreusement passée chacune de ses dagues, contre ses veines, contre la peau, faire saigner. Observer les gouttes dévaler le long du carrelage et l’entendre pleurer. Les sanglots étaient probablement une mélodie dont Rita raffolait. Parce que c’était à cet instant là qu’elle aimait donner de l’espoir, faire croire qu’elle n’éteindrait pas à tout jamais. Puis, alors que la pourriture arrêtait enfin d’être faible et qu’il la remerciait de l’épargner ; elle renouait la boucle. Et lui assenait le dernier coup. Une jolie rengaine, une danse, un nœud qui ne se déliait jamais. Elle attendait, peut-être la foudre, peut-être une vague, une vague qui viendrait la noyer, finir le travail que les Dieux n’avaient pas terminé à ses cinq ans. Et puis elle vit probablement le tourbillon, le chaos dans sa vie, la réelle conséquence de ses maux ; Feyre. Et pourtant, c’était quand elles étaient en symbiose, qu’elle avait l’impression de comprendre pourquoi la vie ne semblait pas si terrible. Elle avait l’impression à ses côtés d’être normale ; de ne pas être constamment aliénée. Rita se sentait vivante, ce sentiment qui lui était si rare, omniprésent en la présence de la turbulente brune. Elles étaient des terreurs, des horreurs, folles peut-être, mais elles se comprenaient d’une certaine façon. D’une manière qui les dépassait probablement, c’était fascinant, intrigant et surtout apaisant, apaisant d’avoir trouvé quelqu’un qui opinait, qui s’accordait à ses propres maux. Parce qu’elles étaient toutes les deux frappées par la même maladie, par la même malédiction ; la solitude. A force d’avoir dépassé les limites, à force d’avoir joué avec le feu, elles s’étaient toutes les deux si violemment brûlées. Alors elles cherchaient du réconfort dans l’une et dans l’autre, et pendant quelques heures, Rita arrivait à oublier le monstre qu’elle était devenue. Elle arrivait à s’oublier complètement et toucher cette normalité, la frôler, alors qu’elles étaient toutes les deux dans une fiction créée de leurs doigts ensanglantés.

Rita s’étira et la vit passer le pas de la porte, un sourire sournois se forma sur les lèvres de la gamine. C’était qu’une gosse, et pourtant elle avait le regard d’une adulte, d’une femme mûre, d’une femme qui avait trop vu, trop fait subir. « Bonjour mon ange. C'est moi que tu attendais, comme ça ? » Peut-être que oui. Peut-être que non. Rita n’attendait rien, elle ne savait plus trop quoi à s’attendre, alors que la seule chose qui l’éveillait vraiment, c’était ôter la vie des gens aux côtés de Feyre, de Mars, de ces femmes inconfortables, qui s’évertuaient à faire payer au monde ce qu’il méritait. Personne n’avait raison, seules elles. Rien ne comptait, seules leur rage malaisante, leurs palpitants s’évertuant à sauter dans leurs poitrines. Le tortionnaire qu’était Feyre, la femme haineuse qu’était devenue Mars, et le bourreau qu’était Rita. Une folle équipe, un ensemble pourtant, une trinité qui s’élevait haut, si haut. Mais qui tomberait probablement aussi si bas. « J'ai eu un indice, sur Veda. Elle était dans des laboratoires scientifiques, soumise à toutes sortes d'expériences. Elle a été torturée... » Alors que la lassitude était une émotion qui lui était bien trop commune, à présent elle sentait le sang battre dans ses tempes, ses mains s’agripper au visage de Feyre. Elle appuyait comme si les joues de la belle brune était sa bouée de sauvetage. Elle avait sauté tel un félin en attente de sa proie ; sa proie ayant toujours été ce morceau de vérité qu’elle avait toujours eu besoin de s’accaparer, mais qui n’était jamais venu à elle. Parce que le secret, ce mystère entourant Veda, n’avait encore jamais été détruit. L’attente, la terrible attente qui prenait enfin fin. « Si c’est pour cette information que tu es revenu, je t’attendais depuis des années mon ange. » Elle ne pouvait contrôler l’affolement de son cœur, ni la crispation de son cœur. Elle avait besoin d’en savoir plus, tellement plus. C’était la première vraie piste depuis des années. Presque quinze ans qu’elle avait attendu ce jour, ce jour où elle retrouverait sa sœur, où elle s’excuserait auprès d’elle de l’avoir trahi, de ne pas avoir pu faire plus. C’était pour retrouver sa seconde moitié ; et si feyre lui donnait cette information, alors jamais elle ne pourrait la quitter, peut-être même qu’elle pourrait aimer, pour la première fois après lui. Elle l’embrassa dans la joie, touchant à ses lèvres sucrées, ne cachant pas même plus son excitation. « D’où tires-tu ces informations ? Comment va-t-elle ? Est-elle toujours vivante ? Je suis sûre que oui. Veda est ma sœur, rien, absolument rien ne peut la tuer. » Un râle, un mensonge peut-être, une vérité dissimulée derrière une peur bien trop grande. « Quand l’as-tu découvert ? Le gouvernement, tout ceux qui lui ont fait du mal crèveront terriblement, tu m'aideras n'est-ce pas? » Elle attendait Rita, elle attendait que Feyre la tire enfin de ce tunnel trop sombre.
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‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
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MessageSujet: Re: the truth hurts and lies worse (feyrita) the truth hurts and lies worse (feyrita) EmptyJeu 14 Sep 2017 - 22:51

we are turning into dust, playing in the ruins of us. Running back through the fire when there's nothing left to save. It's like chasing the very last train when it's too late.


« Si c’est pour cette information que tu es revenue, je t’attendais depuis des années, mon ange. » Et Rita posa ses deux mains, si blanches mais si souillées, sur le visage angélique de l’inhumaine. Son cœur battait à tout rompre, menaçant de sortir de cette poitrine que les lèvres de Feyre avaient si souvent parcourues. Le visage de cette humaine avait surgi dans l’esprit du maître de l’eau et était impossible à détrôner. Totalement insensible à la notion de famille, la terrible se demandait ce que cette petite sœur pouvait bien avoir de si particulier, pour qu’elle hante ainsi l’âme noircie de la mercenaire. D’accord, Veda était belle et plutôt désirable, dans son rôle d’humaine si aisément facile à briser. Mais ce n’était pas ce genre d’amour qui unissait les deux Kimora, au grand damne de Feyre. Dans ce cas, elle aurait pu se joindre à elles. « D’où tires-tu ces informations ? Comment va-t-elle ? Est-elle toujours vivante ? Je suis sûre que oui. Veda est ma sœur, rien, absolument rien ne peut la tuer. » La terrible se mit à rire, intérieurement. Elle avait été si proche de mettre fin à la vie de la précieuse. Orange invisible, Faucheuse des temps modernes, elle pouvait prendre les vies de qui bon lui semblait. Elle était une justicière divine, semant mort et chaos dans son sillage. Feyre jouissait de ces capacités presque illimitées, qui découlaient de son pouvoir de l’esprit. Rien ne lui résistait ou jamais bien longtemps, du moins. Elle pouvait monter les frères les uns contre les autres, déchirer des familles, séparer des couples. Semeuse de discorde, elle était une Eris qui s’amusait de son habilité à détruire le monde dans lequel elle évoluait. La Mormont était toujours avide de méchanceté, d’actes malsains et de pensées perverses. D’ailleurs, ces dernières l’assaillaient alors que Rita posait ses lèvres sur les siennes. Son esprit était tendu vers celui de la Kimora, captant cette excitation débordante qui menaçait de la submerger. Feyre avait bien envie de profiter de ce moment pour convaincre de sa belle de retirer ses vêtements. Mais malgré son agilité incroyable à soumettre les autres à sa volonté, ses doigts invisibles ne réussissaient pas à influencer le cours des choses. Trop obnubilée par sa sœur, Rita était devenue une poupée récalcitrante. Et Feyre n’était pas certain d’apprécier la tournure que prenait cette conversation. Elle avait trouvé en la maître de l’eau une parfaite compagne, totalement digne de passer l’éternité à ses côtés. De plus, la terrible n’avait pas besoin de la modeler. Rita était déjà asservie aux ténèbres, aux meurtres sanguinaires et à la débauche de violence. Avec l’adiutor de cette dernière, elles formaient une sacro-sainte trinité maléfique. Mais cette dernière allait être mise à rude épreuve, Feyre le pressentait. Pourquoi, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, ni se fâcher. Après tout, elle avait simplement mis son nez dans l’esprit chatoyant de Veda pour récupérer des informations. Informations qu’elle avait vendu à prix d’or, d’ailleurs. L’inhumaine avait d’ailleurs occasionné de jolis et irréversibles dégâts dans sa tête, mais cela ne rendait Veda que plus attrayante. Les jouets brisés étaient toujours bien plus intéressants que ceux qui se targuaient d’être parfaits. « Quand l’as-tu découvert ? Le gouvernement, tout ceux qui lui ont fait du mal crèveront terriblement, tu m’aideras n’est-ce pas ? » Feyre ébaucha l’esquisse d’un sourire amusé. C’était flatteur de voir l’intérêt que lui portait Rita ainsi que la perspective qu’elle avait d’envisager sa vie aux côtés de la mêlée. Ainsi, la terrible mercenaire n’était pas aussi insensible qu’elle pouvait bien le laisser paraître, aux charmes affirmés de la Mormont. Silhouette divine, visage angélique, renfermant une âme pourtant hautement diabolique. La propre fille du Diable, enfant de Satan, fruit des entrailles du Malin. « Elle est toujours vivante et elle va bien, du moins, je le crois. Elle s’est enfuie des installations gouvernementales. Une petite futée, cette gamine. » Une part de vérité dans un océan de mensonges. En retournant dans les sous-sols de Launondie, Feyre avait rapidement appris ce qu’elle désirait savoir. La petite Kimora était en fuite et avait disparu des radars, probablement aidée par plus puissant qu’elle. De cela, Feyre ne se souciait que guère. En vérité, elle aurait préféré apprendre que la gamine était morte. Au moins, ainsi, elle n’aurait pas eu besoin de confesser ses péchés à Rita, cette âme qu’elle aimait tant et qu’elle se sentait sur le point de perdre. La diablesse se recula quelque peu, fixant ses prunelles noires dans celles de son amie. De son amante. De sa compagne. La terrible ne regrettait pas un seul instant d’avoir égratigné la conscience colorée de Veda. Après tout, elle n’était dotée d’aucune conscience. Seulement de désirs très précis et d’instincts surdéveloppés. L’argent, le sexe, la violence. Les trois seules choses qui avaient de l’importance à ses yeux. Tout comme son désir de combler vainement cette solitude, toujours un peu plus grande chaque jour. « Je connaissais cette histoire depuis un certain moment, à vrai dire. Je n’avais simplement pas réalisé que le rôle principal était tenu par cette adorable frimousse qui hante ton esprit. » L’orange gagna l’immense buffet où trônait une bouteille de champagne hors-de-prix. Sans prendre la peine de s’en servir un verre, elle porta directement le goulot à ses lèvres. Cela faisait un bien fou, après la rude journée qu’elle avait passée. Et pour la plus rude encore soirée, qui s’annonçait. « C’est une histoire assez drôle, en réalité. C’est moi qui ai torturé cette pauvre fille mais pas très longtemps, promis. Juste le temps d’obtenir ce que je désirais. Et tu me connais, j’étais pressée et pas franchement désireuse de protéger la conscience d’autrui. Alors, il se pourrait que j’aie quelque peu abîmé ta sœur. » Elle haussa les épaules, comme si cela n’avait aucune importance. Parce que cela n’en avait aucune, pour elle. Veda n’était rien. Comment Rita pouvait-elle la lui préférer ? C’était absolument incompréhensible. « Donc pour répondre à ta question, non, je ne vais pas t’aider à les détruire. Parce que je suis beaucoup trop sexy pour mourir. » Ses yeux se posèrent de nouveau sur la silhouette de Rita. L’excitation avait laissé place à une certaine fureur. L’inhumaine roula des yeux avant de soupirer bruyamment. « Alors quoi, tu es fâchée maintenant ? Qu’est-ce que ça peut bien faire, après tout ? C’est peut-être ta sœur, mais elle est incapable de faire ce dont je suis capable. Elle n’est qu’une petite souris qui hurle et qui se plaint. Tu pourrais la garder. En animal de compagnie. Mais tu es bien mieux avec moi. » Feyre s’approcha de la belle, un sourire séducteur sur les lèvres. Si la colère de Rita était, pour le moment, un bouclier qui l’empêchait de l’assouvir, l’orange ne doutait pas de finir par trouver une ouverture. Elle n’allait certainement pas permettre qu’une simple humaine vienne se glisser dans sa liaison avec la Kimora. « En plus, elle est bien mieux maintenant, si tu veux mon avis. Le côté folie douce lui donne un charme extraordinaire. » Elle hocha vigoureusement la tête à ses propres propos, les trouvant plein de bon sens. « Tu ne parles plus ? Ce n’est pas ton cerveau à toi que j’ai abîmé, pourtant. » Avant de se lancer dans un éclat de rire monumental. Ce qu’elle pouvait être drôle. A bien y réfléchir, elle se décernait la palme de la perfection incarnée.
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MessageSujet: Re: the truth hurts and lies worse (feyrita) the truth hurts and lies worse (feyrita) EmptyMar 3 Oct 2017 - 22:52

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L’espoir.
Un mot qui ne veut rien dire, pas dans sa tête, pas dans sa vie, pas dans ce monde. C’est une triste chose que de croire, que de voir au bout de ce tunnel, la lueur qui s’éteint dès l’instant où on la laisse caresser ses rétines. Rita elle n’a plus envie de croire, de voir apparaitre devant ses yeux cette petite sœur qui lui manque tant, trop.
Une humaine, le fruit d’un père qu’elle a tant détesté, et pourtant chez Veda elle ne peut haïr, elle ne peut crier, elle ne peut que chercher ; mais ne jamais trouver.
Alors elle s’est perdue Rita, elle s’est perdue dans la longue allée qu’est sa chute, qui lui insuffle de tout laisser tomber, de perdre absolument tout ce qu’il lui n’a jamais appartenu ; allant même jusqu’à sa sainteté. Elle aime, comme elle tue Rita, on ne lui a jamais appris l’entre-deux. C’est la haine ou l’amour. La tristesse ou la joie. La violence ou la caresse. Et pourtant ce soir, alors qu’elle pensait avoir tout perdu, Feyre, le démon moqueur lui avoue enfin qu’elle sait, qu’elle connaît, qu’elle a vu ce que Rita n’a jamais pu au court de ces longues années.
« Elle est toujours vivante et elle va bien, du moins, je le crois. Elle s’est enfuie des installations gouvernementales. Une petite futée, cette gamine. » Et elle sent le coeur battre à toute vitesse dans la cage thoracique, alors que ses mains se joignent et un sourire franc, trop sincère se mue sur ses lèvres. Bien sûr qu’elle est futée, bien sûr qu’elle sait comment faire pour se sauver. Une Kimora de la tête aux pieds, et alors que Rita ne l’a toujours pas vue, elle ne peut pourtant s’empêcher d’être terriblement fière.
Des rumeurs de couloirs, des possibles mensonges, mais elle y croît Rita, alors qu’elle méprise l’espoir, elle s’autorise une pause dans sa haine, dans sa colère pour accepter que peut-être, pas tout n’est pourri jusqu’à la moelle. « Je connaissais cette histoire depuis un certain moment, à vrai dire. Je n’avais simplement pas réalisé que le rôle principal était tenu par cette adorable frimousse qui hante ton esprit. » Et Rita fronce les sourcils. Comment Feyre peut la connaître ? Comment peut-elle prétendre n’avoir rien dit, alors que le profil de sa petite sœur a toujours été clair ? Rita s’impatiente, gigotte comme une enfant dans son terrible caprice. Alors qu’une vérité interdite, amère vient lui caresser l’esprit. Mais elle ignore, la balance loin, si loin qu’elle l’oublie l’instant même où elle repose ses yeux noisettes sur la silhouette du démon.
« C’est une histoire assez drôle, en réalité. C’est moi qui ai torturé cette pauvre fille mais pas très longtemps, promis. Juste le temps d’obtenir ce que je désirais. Et tu me connais, j’étais pressée et pas franchement désireuse de protéger la conscience d’autrui. Alors, il se pourrait que j’aie quelque peu abîmé ta sœur. » Et elle sent la boule dans l’estomac qui lui chuchote je te l’avais dit. Peut-être choquée, incapable de bouger, Rita regarde la bête, le monstre face à elle. Incapable de dire, de faire, elle incline la tête et réfléchit. Quelle arme peut-elle utiliser pour transpercer la gorge de l’ange moqueur ?
Cette voix, cette passivité dans la voix alors qu’elle lui avoue qu’elle a cassé son petit trésor, la seule chose qui n’a jamais compté ? Et les poings se serrent, la bile dans son ventre se retourne. Elle veut vomir, cracher sa colère, son incompréhension et par la même occasion cette vile frustration. Les yeux grands ouverts, la bouche sèche, elle ne peut s’amener à dire un mot. Elle a failli à sa tâche, elle a laissé les loups s’attaquer au fragile souvenir qu’est sa sœur.
« Donc pour répondre à ta question, non, je ne vais pas t’aider à les détruire. Parce que je suis beaucoup trop sexy pour mourir. » Et la rage qui s’éclaire dans ses yeux, les poings qui se serrent davantage, la dague qui lui rit au nez. Allez, tue-là. N’attends pas. Et pourtant Rita, comme clouée sur place, ne peut se résoudre à bouger, à attaquer. Parce que ça serait trop lui demander, après l’espoir viennent les ténèbres et alors qu’elle pensait que Feyre ne deviendrait jamais son cauchemar, elle se rend compte ce soir, qu’elle avait tort, si tort. « Alors quoi, tu es fâchée maintenant ? Qu’est-ce que ça peut bien faire, après tout ? C’est peut-être ta sœur, mais elle est incapable de faire ce dont je suis capable. Elle n’est qu’une petite souris qui hurle et qui se plaint. Tu pourrais la garder. En animal de compagnie. Mais tu es bien mieux avec moi. » Et elle s’étouffe Rita, dans les maux de sa propre rage, dans la colère noire qui vient l’aveugler. Sa sœur. Cette garce ose parler de Veda, tel un bout de viande, un objet, un rien. Comme ces malfaiteurs qui l’ont arraché de ses bras, comme son père, comme ces gens qu’elle s’amuse à tuer.
Et elle recule vivement, elle recule parce qu’elle ne supporte plus l’aura dégueulasse de Feyre. La conséquence de ses maux, l’ombre qui vient s’immiscer dans la vie de tous, et qui ne repart que quand chaos est forgé. « En plus, elle est bien mieux maintenant, si tu veux mon avis. Le côté folie douce lui donne un charme extraordinaire. » Rita lève les yeux, visage recomposé, yeux qui ne trahissent aucune émotion, aucune frustration, elle réfléchit. A comment la faire brûler à petit feu. Elle voit déjà le sang couler le long de la bouche de Feyre et elle jubile ; qu’elle crève, alors qu’elle a crevé l’enfant tant aimé. « Tu ne parles plus ? Ce n’est pas ton cerveau à toi que j’ai abîmé, pourtant. » Et elle entend la nymphie rire.
Rita prend sa dague, elle saute sur l’incorrigible et la serre contre son cou, que le sang coule, qu’elle meurt enfin. « Feyre, ma petite Feyre, tu es si hilarante. En y réfléchissant tu n’aurais peut-être jamais rien dû dire. » Et elle rit à son tour, c’est si frivole, ces éclats de rire qui ne reflètent que sa propre colère. « Oh ma douce Feyre, c’est dommage, je t’aimais bien. » Et elle la tire par les cheveux pour lui faire face, la folie dépeinte sur le visage, un sourire narquois, sournois déposé sur les lèvres.
Elle est folle Rita, elle l’a toujours été, c’est son habitat naturel, cette folie qui la bouffe, la déguste et la recrache. « Je ne sais pas si je dois te tuer maintenant ou si je dois attendre le retour de la petite souris pour qu’elle puisse t’égorger de ses propres mains. L’animal de compagnie qui se retourne contre son maître, je trouve que c’est très poétique. Pas toi ? » Et elle tire davantage, et elle a la dague qui lui démange la main. « Ma sœur est dix fois la femme que tu ne seras jamais. Regarde-toi, tu es misérable. A crever dans ta solitude. Tu sais Feyre, c’est peut-être pour ça que personne ne t’aime ou t’aimeras jamais. Tu peux forcer les gens autant que tu veux, mais ça n’aidera jamais à ta cause. Tu seras toujours seule, dans le passé, maintenant, dans ta mort. » Et elle marque une pause, verrouillant ses yeux dans les siens. Bien consciente qu’elle pourrait la finir maintenant, à cet instant. « Je ne pensais jamais dire ça, mais tu me dégoûtes. »
Le crachas vient se déposer sur le visage qu'elle avait autrefois voulu embrasser.
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‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
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MessageSujet: Re: the truth hurts and lies worse (feyrita) the truth hurts and lies worse (feyrita) EmptyDim 22 Oct 2017 - 18:56

we are turning into dust, playing in the ruins of us. Running back through the fire when there's nothing left to save. It's like chasing the very last train when it's too late.


Elle riait frivolement, l’inhumaine. Comme si le futur ne recelait aucun danger pour la divine létale qu’elle était. Mais l’orange se trompait. Et comment. Car c’était un véritable orage, qui allait s’abattre sur elle. Une tempête sans nom. Un ouragan dévastateur. Feyre connaissait Rita. Par cœur. Peut-être mieux qu’elle-même. Elle l’aimait, à sa façon détournée et tordue. Ne se méfiait pas d’elle, en conséquence, puisqu’elle était son âme sœur. A cause de cela, la Mormont ne vit pas venir l’attaque. Sinon, il y avait fort à parier qu’elle l’aurait arrêtée. Qu’elle aurait empêché sa compagne du moment de se retourner contre elle. Parce que la divinité mortelle lui sauta au cou. Mais pas pour des embrassades acharnées, cette fois. Non, la Kimora pointait son arme fétiche sur le cou blanc de la terrible. « Feyre, ma petite Feyre, tu es si hilarante. En y réfléchissant tu n’aurais peut-être jamais rien dû dire. » Et elle ne comprenait rien, la reine des esprits. Pas même l’ironie grinçante du rire de la maître. Tout était un jeu, pour elle. Une grande comédie dont elle était l’héroïne et où les forces invisibles agissaient toujours en son sens. « Oh ma douce Feyre, c’est dommage, je t’aimais bien. » Elle fronça ses sourcils noirs, pleine d’incompréhension. Son pouvoir, qui la rendait si aisément maître d’autrui, la laissait presque impuissante face à la tueuse à gage. Rita était enragée, une véritable femme faite de fureur, de rancune, de trahison. Feyre ne contenait qu’avec mal son envie dévorante de la tuer. Elle ne pouvait prendre le contrôle et ramener son amie à la raison. Parce que malgré les sentiments révoltants qui se bousculaient dans l’esprit de l’enfant d’Aguamenti, la terrible inhumaine était toujours persuadée d’avoir raison. D’avoir bien agi. Et elle ne comprenait pas ce retournement de situation, d’autant plus qu’elle jugeait avoir améliorée la douce Veda et non l’inverse. L’humaine était trop lisse et inintéressante, aux yeux fourbus de la Mormont. Désormais, la cadette Kimora était plongée dans des ténèbres inextricables. La seule véritable façon d’être, aux yeux de celle qui jamais ne ressentait quoi que ce soit. Et la mercenaire continuait à agir, tirant sur ces boucles sombres desquelles Feyre est si fière. « Je ne sais pas si je dois te tuer maintenant ou si je dois attendre le retour de la petite souris pour qu’elle puisse t’égorger de ses propres mains. L’animal de compagnie qui se retourne contre son maître, je trouve que c’est très poétique. Pas toi ? » Alors l’orange ricana, laissant des pans de son esprit s’enrouler autour de celui de la Kimora. Pour tenter de la contrôler. Mais peut-on vraiment quelque chose, contre un véritable tsunami ? Ce que Rita ne savait pas, c’est que jamais, ô grand jamais, sa précieuse cadette ne pourrait ne serait-ce que lever la main contre son bourreau. Lorsque Feyre pénétrait dans l’esprit d’un autre, elle laissait toujours une trace. Une trace éternelle et envoûtante, qui permettait à la maléfique de reconnaître ses proies entre milles. De se créer un véritable harem. « Ma sœur est dix fois la femme que tu ne seras jamais. Regarde-toi, tu es misérable. A crever dans ta solitude. Tu sais Feyre, c’est peut-être pour ça que personne ne t’aime ou t’aimeras jamais. Tu peux forcer les gens autant que tu veux, mais ça n’aidera jamais ta cause. Tu seras toujours seule, dans le passé, maintenant, dans ta mort. Je ne pensais jamais dire ça, mais tu me dégoûtes. » Et ces lèvres qui, tant de fois, avaient embrassé celles de l’orange, lui crachèrent au visage. Si Feyre pouvait tenter de supporter l’énième saute d’humeur de sa compagne, elle ne pouvait en revanche laisser impuni cet affront. Alors ses doigts invisibles se refermèrent autour de l’esprit ténébreux de l’enfant de l’eau. Et ils se mirent à serrer. Encore. Toujours plus. Jusqu’à ce que finalement, l’assaillante batte en retraite. Alors la terrible se releva, grimaça de mécontentement. Ses yeux aussi noirs que la nuit flamboyaient. De malice. De machiavélisme. Enfant du Malin, elle n’allait certes pas tourner les talons au moment où la conversation devenait aussi intéressante. « Pourquoi me taire, mon ange ? Pour ne pas subir ta fureur. Tu ne peux rien contre moi, n’oublies pas qui je suis. Aussi droite sois-tu à donner la mort, je le suis encore plus à dominer les autres. Nous sommes un duo parfait. Complémentaire. Je te le répète. » La concentration de la terrible était parfaite, toute son attention : focalisée sur la divine qui se trouvait en face d’elle. Elle était outrée, de voir ainsi la colère de Rita se déverser sur elle. Feyre était persuadée qu’elle avait enfin trouvé la compagne parfaite, celle qui lui resterait obéissante jusqu’à la fin de ses jours. Mais visiblement, la belle avait perdu la raison. Et la Mormont allait se faire un plaisir de la remettre dans le droit chemin. « Es-tu en colère parce que ta sœur préfèrerait me choisir, plutôt que toi ? Et elle aurait raison, d’ailleurs. Tu as des rides quand tu fais une tête pareille, ma douce. Tu devrais faire plus attention. Tu ne voudrais pas être marquée avant l’âge, n’est-ce pas ? » Le crachat essuyé du revers de la main, Feyre s’attela ensuite à remettre de la couleur sur ce visage que la Kimora avait osé profaner. Rouge trop criard, noir trop sombre, blanc trop macabre. C’était une véritable toile que sa figure. Mais elle se trouvait parfaite, ainsi. Toujours dans le trop, dans l’abus, dans la provocation. « La colère s’empare de toi, je le sens. Je le sais. Mais elle est mauvaise conseillère. La rancune et toutes ces conneries, c’est pour les faibles. D’ailleurs, tu es entrée dans un total délire. Moi, seule ? » Et elle se mit à rire, comme une damnée. Une insoumise. Une folle. Tout ce qu’elle était, en somme. « Je ne l’ai jamais été. Pas un seul instant. Les compagnes se succèdent mais ne se ressemblent pas. Si ma supériorité te fait douter de toi-même, pas besoin de créer une pareille dispute. Tu peux juste le dire, je suis humaine tu sais. » Parfois. Peu souvent. Presque jamais. Jamais. La Mormont était beaucoup de choses, mais certainement pas cela. « Allons ma douce, reviens à la raison. Ta sœur est une petite souris abîmée, certes et alors ? J’ai déjà entendu pire, comme qualificatif. Elle sera la bienvenue parmi nous, nous lui ferons une place la nuit et je suis certaine qu’elle sera très heureuse de sa nouvelle situation. » Sa démarche se fit lascive à nouveau mais Feyre n’était pas du genre à commettre la même erreur plusieurs fois. Son esprit était totalement tourné en direction de celui de la Kimora. Pas de nouveau crachat, pas de nouvel affront. « Tu n’as aucune raison d’être fâchée. Absolument aucune. Alors cesse cette moue boudeuse et viens donc prendre un verre avec moi. »
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