La wolffhart mettait le plus de distance possible entre elle et celle qu'elle croyait encore être son amie il y a peu. Son palpitant frappait furieusement contre sa cagde thoracique, rendant douloureuse chaque inspiration qu'elle prenait. La colère la consumait toute entière, les nuances de rages se distillant dans son sang toujours aussi bronze qu'à son arrivée dans Azurite la maudite. L'espoir qu'elle avait insufflait dans cette ville avait gonflé son cœur d'un espoir qui se dissipai, alimentant les idées vengeresse de la fille des eaux. Elle ne pensait plus qu'à rejoindre cette autre qui devenait bien plus qu'une porte de sortie, elle avait eut raison de ne pas distribuer toutes ses cartes... La reine des océans allait très vite être confrontée aux conséquences de sa trahison.  Elle laissait son regard errer sur le commun des mortels, bien inconscient des joutes politiques qui se tramait dans l'antre de leur nouvelle reine. Son regard s'attarda sur une silhouette bien trop familière pour ne pas attiser sa curiosité. Son cœur plus douloureux que jamais à l'idée qu'il puisse être là, au porte de ce palais qui l'avait trahie... ce qu'il était probablement en train de faire à son tour. Ton sang ne fit qu'un tour, alors que les palpitions de ton cœur résonnait jusqu'à tes tempes, les rendant douloureuse. Elle fondait sur lui, certaine d'avoir reconnu le prince dissimulé sous des apparences qui ne la trompas nullement. Elle se saisissait de son bras, l'entraînant dans une ruelle bien moins fréquentée, là où les regards ne pouvaient pas les déranger. Elle connaissait tous les recoins d'Azurites, puisqu’elle y avait grandit, elle savait donc l'endroit parfaitement en sécurité. Elle le repoussait, avec toute la force qu'elle pu, alors qu'elle faisait tomber la capuche qui lui servait à dissimuler ses traits particulièrement reconnaissable. Elle lève l'index, le plante dans sa direction avec défiance. Ses iris sombres sont emplie de noirceur, une noirceur qui ne l'avait jamais enveloppé dans une étreinte aussi puissante. La ténébreuse ne sait que trop bien ce que signifie sa présence aussi proche du fruit de ses entrailles... Il se jette dans la gueule de cette traîtresse, la rejoint, bafouant tout ce qu'ils ont été. Elle leur sait, leur histoire se froisse, s’efface, pour ne devenir que des cendres qu'il ose encore piétiner. Ce n'est qu'alors que ton cœur se tord de douleur, que tu te rend compte que l'irréparable à été commis, puisque tu l'aimes... Comme jamais tu n'aurais d^u te permettre d'aimer quiconque. Tu savais qu'elle m'évincerait? u savais qu'elle me prendrait tout parce que j'avais eu le malheur de poser mon regard sur ta carcasse infâme? Tu savais que tu allais me trahir la dernière fois que l'on s'est vu? Sa voix s'écaille, se brise, elle est dépossédée de tout ce qu'elle était. Elle souffre, comme elle n'avait souffert qu'une seule autre fois, alors qu'elle avait recueilli sa sœur, victime elle aussi de l'amour. Elle s'approche à nouveau, dévore la distance pour glisser ses doigts autour de la gorge de son amant. Lex, tu savais? Un océan de perdition scintille dans l'obscurité de son regard. Elle presse contre sa gorge, furibonde, mais elle tremble aussi, incapable de réellement le blesser, de réellement lui faire du mal.

Je ne t'ai pas trahie, tu t'es trahie toute seule. Elle éclate de rire, la ténébreuse, un rire jaune dépourvu de la saveur que l'o'n prête habituellement au rire. Elle s’effrite et se brise, un rictus qui trahi l'ancrage profond et l'ampleur de cette trahison. Elle a cette nuance de folie qui prend vie dans la profondeur de ses orbes, se mêlant au lueur de couleurs flamboyantes. Ses doigts se serrent légèrement, affirmant leur prise contre la gorge de cet adoré qui te traîne dans la boue... Elle la sent cette fracture entre vous, il est en train de te filer entre les doigts sans qu'elle ne puisse le retenir, elle sent cette cicatrice qui lui fend le cœur, elle le sent cette folie qui l'empêche de faire preuve de rationalité. T'as toujours pas appris la leçon, Hettie ... Sa langue claque avec une brutalité et une violence qui te paralyser. Son palpitant loupe un battement, pour recommencer à battre bien plus fort, bien plus douloureusement contre sa cage thoracique. Elle panique. Elle suffoque. Incapable d'affronter cette réalité qui te foudroie. Les prunelles de la brune ne supporte plus de se perdre dans l'immensité de son regard. Elle détourne son regard, relâchant doucement sa prise sur lui. Elle recule, et finalement, ses doigts le libèrent de cette étreinte de chaire qui a laissé une marque contre sa peau qui lui manque déjà bien trop. Son bras retombent mollement le long de son corps, pantin désarticulé dont on vient de couper les ficelles de marionnettiste. C'est merle qui t'a évincée, pas moi. alors va passer tes putain de nerfs sur quelqu'un d'autre, j'suis pas d'humeur. Il la repousse avec une telle brutalité. Se rend-t-il seulement compte de l'impacte de chacun de ses mots dans l'âme de la fille des eaux. Va te faire foutre. Un murmure qui meurt, tellement faible qu'il parvient à peine jusqu'à lui.  Elle inspire et expire, elle essaye de faire parvenir l'air correctement l'air à ses poumons, mais la douleur lacérante qui lui ronge l'organe et à peine supportable. Nouveau rire qui filtre de ses lèvres alors qu'elle se penche, prenant appuie de ses mains contre ses genoux, elle essaye de stopper cette frénésie qui s'empare d'elle. Ses pensées lui échappent, décousues et incohérentes. Elle se redresse finalement. A la différence que c'est une amie qui m'a tourné le dos, pas une vulgaire partie de jambe en l'air. Ce n'est plus elle qui s'exprime, mais cette colère dévastatrice. Elle est en souffrance. Elle le voit lui échapper et elle ne sait pas comment le garder, alors elle le blesse, elle lui creuse le cœur... Pour lui faire autant mal que ce qu'il lui en fait. Parce que c'est uniquement ce que je suis non? Un moyen de te vider les couilles, c'est ça? Je suis parfaite pour t'accueillir entre mes cuisses, mais quand moi j'ai besoin de toi, il n'y a plus personne. Putain. La vulgarité s'extirpe des ténèbres qui la compose. Elle est essoufflée, rien que de prononcer ses mots, parce que son cœur ne parvient plus à supporté le poids de cette agonie. Elle se redresse, ses paumes s'emparant de son crane contre lequel tambourine la douleur. Ses doigts s’agrippent dans sa tignasse sombre alors qu'elle fait quelques pas. Mais ouai, tu as raison, c'est de ma faute. Quelle pauvre conne. Je pensais pas que tu avais autant d'emprise sur moi, puis je me suis rendue compte que je t'aurais choisi toi plutôt qu'une place à ses côtés.

et c'est qu'une vulgaire partie de jambes en l'air qui te fait autant d'effet. Un coeur à l'agonie, elle laisse échapper un gémissement plaintif alors qu'elle se penche en avant, s'appuyant contre ses genoux, avalant des bouffée d'air qui parviennent difficilement à ses poumons, comme si la vie elle même était en train de s'exfiltrer de son corps. Elle retient les larmes qui lui dévores les yeux. Elle s’essouffle, elle n'arrive même plus à respirer, la ténébreuse, elle ne sait même plus comment vivre quand les mots du prince trouve un écho au plus profond de ses entrailles. Elle se redresse, fière, forte, mais elle crève, du simple fait de se tenir droite devant lui, parce que son corps tout entier n'aspire qu'à se recroqueviller pour anéantir le vide qui la consume de l'intérieur. Peut-être que cela signifie plus pour moi que pour toi. Sa voix éclate, un murmure et pourtant, une emprunte chargée d'assurance qu'elle diffuse entre ses lèvres. Elle laisse échapper un rire dépourvu de saveur alors que sa main vient se plaquer contre son front, elle se mouve, fait quelques pas, incapable de tenir en place, incapable de rester statique et de laisser la souffrance s'emparer de son âme, elle bouge, pour rappeler à son corps qu'elle est encore en vie.  alors quoi ? tu viens juste de décider que ça te déplaisais ? parce que c'était pas l'impression que tu donnais, la dernière fois qu'on s'est vus. Les mots claquent, pire, ils semblent faire écho à ceux prononcer par ceux de son aîné. Elle n'est qu'une parmi tant d'autre, elle n'était qu'une passade vulgaire dont il finirait par se passer comme il s'était lassé de toutes celles qui étaient passé par son lit avant elle. dis-moi, tu t'es rendue compte que tu me préférais à tes rêves de noblesse avant ou après qu'on les ait réduits à néant ? Elle est consumée de l'intérieur la ténébreuse, elle rêve de le faire taire, à tout jamais, de lui faire ravaler ses mots qui la touchent bien plus qu'il ne le devrait. Elle s'engouffre dans ses ténèbres, alimentée par une rage incandescente et une douleur qui détruit tout sur son passage. Ses sentiments dégueulent de son être, abîmant sa carcasse de mortel. Mon ambition est peut-être dévorante, mais pas aussi dévastatrice que celle qui consume ta propre fille. Elle a fait couler le sang de sa propre cousine pour obtenir cette couronne. Elle aurait probablement été le bourreau d'Atalante si le tyran flamaerin le lui avait demandé. Je ne sais pas qui tu t'attends à trouver là bas, mais elle a vendu son âme aux flammes Oshun, elle n'est même plus l'ombre que celle que j'ai connu. Oh elle plante son index dans la plaie de son cœur, s'y insinuant sournoisement. Elle trouve les mots qui arriveront à entailler cette carcasse vide et dépourvue d'émotion. Dés l'instant où j'ai compris que pour obtenir ce que je voulais je devrais te perdre. Tu n'es pas une consolation, tu es le fruit d'un choix ridiculement émotionnel, mais au moins je pourrais me regarder dans une glace. Elle s'emballe la douce, elle s'anime, elle est volcanique et son corps tout entier trahi son trouble alors que ses doigts viennent à trembler. je ne t'ai pas trahie, hettie. parce que je n'ai jamais été de ton côté. Elle s'arrête, elle s’immobilise alors que son regard échoue dans le vide de son existence. Elle n'est rien pour lui. Elle ne l'a jamais été, elle s'est enfermé trop longtemps dans une illusion absurde. Elle se détourne de lui, prête à le quitter pour toujours, mais son regard échoue sur celui d'un garde. une fraction de seconde et elle fait volte face, elle 'lattire contre elle, vient plaquer ses lèvres contre les siennes. Ce n'était censée être qu'une diversion, pour éloigner le garde, mais dans le résidu de son rire gras et salace, elle s'abandonne à se baiser, elle se perd, incapable de résister plus longtemps lorsque son corps retrouve ainsi le sien. Elle en oublier de le détester, alors que son corps épouse si facilement le sien. Elle l'attire conte lui, s'agrippe à ses vêtements pour le posséder à nouveau, elle recouvre une vie qu'il lui avait pourtant arraché.

Elle se perd, Hettie, le temps d'un baiser. Elle s'abandonne, incapable de lâché ses lèvres alors qu'elle était sur le point de le quitter pour ne jamais le revoir. Elle est brisée, abîmée, la ténébreuse, et pourtant, elle se heurte encore un peu plus dans l'étreinte du prince des enfers. Elle sombre toujours un peu plus dans des ténèbres qu'elle ne contrôle plus. Elle se presse contre lui, avide de le sentir, toujours plus proche, elle cherche en lui un second souffle. Puis finalement elle s'écarte, tenant fermement le visage du prince des océans pour l'empêcher de venir à nouveau s'approprier ses lèvres et ainsi lui faire oublier les mots prononcés. Elle inspire, profondément, chaque bouffée d'air plus douloureuse que la précédente, ça lui brûle les entailles. Elle s'essouffle la divine, elle ne sait pas comment se soustraire à lui. Foutue obsession qui la faisait tourner en déraison. Elle caresse délicieusement sa carne, plongeant ses orbes sombres dans le regard translucide du fils des sept mers. Elle ne pourrait pas m'arracher le cœur, Lex, parce que c'est toi qui vient de le faire. La voix de l'enfant terrible se crève, jusqu'à n'être plus qu'un murmure inaudible, d'une voix trop brisée et abîmée. Elle quitte ses joues, laissant ses mains glisser contre son torse, attrapant les vêtements qui couvre sa peau. Elle serre férocement alors que sa frimousse se secoue à la négative, que son regard vient à nouveau s'embrumer de larmes. Elle vient cueillir ses lèvres une dernière fois, une toute dernière fois. Et tu dois te préparer à me prendre bien plus, parce que je viendrais pour elle... Une promesse qu'elle lui souffle. Elle sait que ses menaces à l'encontre de cette pseudo reine les condamnait à une vie l'un sans l'autre. Elle le repousse, s'écarte, relâche finalement les vêtements qu'elle tient fermement entre ses mains, au dernier moment, alors que la distance devient bien trop grande entre leur deux corps. Je suppose qu'on est amené à se revoir, mon ange. Sourire sardonique qui fend ses lèvres maquillées. Elle s'échappe, lui glisse entre les doigts, alors qu'elle remonte sa capuche pour dissimuler son visage et se fondre dans la foule d'Azurite. Pas pour longtemps, parce que la déesse s'abandonne dans une autre ruelle, elle défaille, s’effondre contre un mur pour laisser ses sanglots l'emporter, détruisant tout ce qui lui restait de sentiment. Dans la silence de sa solitude, nul ne saura jamais à quel point elle a souffert de le quitter.