Elle n'est pas habituée à ce qu'on lui résister, l'enfant des cieux, mais elle n'allait pas abandonné le jeu aussi facilement, pas alors que les dernier mots du fils de la terre tintait encore délicieusement à ses oreilles, délivrant un message d'espoir sordide. Elle s'est infiltrée dans la chambre du jeune ambassadeur, perfide tentatrice, bien décidée à donnée vie aux propos de l’impertinent qui avait oser la repousser. Gracieuse et féline, elle flotte sur le sol, aussi légère que l'élément qui la compose. Silencieuse, elle s'approche sans qu'il n'ait à se douter de sa présence, elle ouvre son manteau, théâtrale, dramatique, presque déçue que nul ne puisse la voir faire. Le manteau glisse sur sa peau, échoue à ses pieds comme s'il ne s'agissait que d'un vulgaire morceau de tissus. Un sourire fend les lèvres carmine de la sulfureuse alors qu'elle se glisse sournoisement entre les draps du divin enfant des forêts. Couchée sur le flanc, elle laisse l'une de ses mains venir glisser contre le torse de la créature de chaire, l'extirpant délicieusement de ses songes. Son autre main glisse sous sa tête, maintenue ainsi grâce à son coude posée contre l'oreiller. Elle le toise, attentivement, laissant son regard translucide glissé contre les traits paisibles du Griffith, se délectant des moindres signes provoqués par ses caresses. Il s'anime et la douce enfant dévore la distance entre leur deux corps, laissant ses lèvres hasardeuses venant murmurer à son oreille, sa bouche frôlant délicieusement sa peau sans pour autant y goûter. Mon ange, je te promet de ne pas laisser le moindre mot gâcher notre plaisir mutuel. Elle savoure l'instant, laissant ses doigts s'approprier le corps encore endoloris du beau mâle.

Il s'éveille l'enfant de la terre. Malgré l'obscurité de la chambre, elle laisse ses opales venir glisser jusqu'aux orbes du jeune homme, y dénichant des lueurs lubriques, affres d'un désir dont elle est l'instigatrice. Un sourire vient éclore contre ses lèvres alors qu'elle sent la main du Griffith glisser contre sa hanche, s'appropriant délicieusement son épiderme, allant même jusqu'à lui voler des frissons. Il joue le jeu, sa main se faisant plus aventureuse, venant réunir leur deux corps alors que leurs jambes s'entremêlent. Elle se joue de lui, cruelle tentatrice, elle laisse sa jambe se plier entre les siennes, remontant contre sa cuisse pour taquiner son entre jambe. Elle s'approprie celui qui lui avait résister, encore et encore, elle vient chercher sa revanche, allant cueillir son corps sans lui demander son avis. Et bien, ne parlons pas. Non, elle ne parlera pas, elle n'aura pas besoin de mot pour ce qu'elle compte faire avec lui. Elle s'approche, féline, provocatrice, elle vient glisser sa main contre sa nuque, remonte contre sa joue pour échouer à l'arrière de son crane. Elle l'attire, elle ne fera pas le moindre pas vers lui, non, elle l'incite, elle veut le voir céder, lui qui s'était refuser à elle avec virulence. Elle attend, impatiente, jusqu'à ce que ses lèvres soient suffisamment proche des siennes, elle s'avance, taquine, joue de la proximité avant de venir chercher ses lèvres. Elle ne sait pas prendre son temps, non, elle dévore la distance entre leur corps, vient se presser contre lui. Elle fait basculer la tendance, elle se dresse, elle vient se glisser sur lui, contre lui, prenant pleinement possession de celui qui l'avait éconduite bien trop souvent. L'enfant est devenue femme, elle reprend ce qu'elle considérait déjà à elle. Il ne sait pas le Griffith, il ne sait pas à quel point elle a pu souffrir de son rejet d'antan et à quel point elle se délecte d'enfin pouvoir se l'approprier de la sorte. Dans le silence de la nuit, ils s'abandonnent, oubliant les ennemis qu'ils étaient encore, il y a quelques minutes de cela. Elle est à peine vêtue la divine, elle ne s'est pas embarrassé de vêtement, non, elle ne voulait pas perdre la moindre seconde entre les draps de sa précieuse proie.