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looking backwards w/ isaure

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looking backwards w/ isaure Vide
MessageSujet: looking backwards w/ isaure looking backwards w/ isaure EmptyDim 10 Déc 2017 - 19:36

i woke up from the same dream,
falling backwards, fallfing backwards,
to eternity inside out,
until one day, i had enough.
isaure / diana
- - - - - - - ❖ - - - - - - -

Elle regarde la falaise, l'interminable falaise, dont elle veut se jeter. Elle l'observe un long moment. Elle n'était plus la déesse du Styx. Si les vagues lui répondaient à nouveau, si l'océan chantait à nouveau ses louanges, après la perte momentanée de ses pouvoirs, Diana n'était plus celle qu'elle avait été. Non, quelque chose avait changé dans son adn, à cause d'un virus dont elle ne connaissait pas les ingrédients. Il lui avait fait perdre durant un temps ses capacités, l'avait rendu malade. Et avec sa maîtrise, s'en était greffée une nouvelle. Elle ne comprenait pas encore totalement ce don, mais elle savait qu'il la propulsait à un autre rang. Elle devait s'entraîner, pour le comprendre, pour en comprendre les mécanismes. Elle savait qu'elle y arriverait, elle en était certaine. Mais cela ne changeait rien au fait, qu'elle n'était plus celle qu'elle était. Elle n'était plus dévastatrice, elle se devait être salvatrice. Sauveuse des damnés. N'était-ce pas le rôle qu'elle s'était donné, en clamant être l'héritière d'une couronne enfouie dans les tréfonds des abysses ? C'était différent. « Nous avons réussi à vous trouver un passage sûr jusqu'à Launondie, votre Majesté. » Elle se retourne vers la voix derrière elle. Elle pose ses yeux sur deux soldats, aux lances aiguisés, puis vers celui qui a parlé. Une épée à sa ceinture. « Combien de temps? » Le soldat plonge ses prunelles dans les siennes. « Quatre jours, votre Altesse. » Elle n'avait pas quatre jours, Diana. Elle se retourne vers la falaise brièvement. En était-elle capable ? Y arriverait-elle ? Il fallait qu'elle ait foi en elle. Elle se retourne vers les soldats. « Comment se porte Salazar? » Ils secouent légèrement la tête. « Pas mieux, il est toujours enfermé dans vos quartiers, et ne veut pas en sortir. Il parle toujours tout seul et .. » Il voit au regard de la déesse, qu'elle en a assez entendu. « Dites-lui que je reviens vite. » Ils froncent les sourcils. « Nous prendrons la route ce soir, votre Altesse, vous aurez tout le temps de lui faire vos au revoir. Sans vouloir paraître.. » Elle plonge ses ambres dans les siennes, et il s'arrête de parler. « Je ne pars pas avec vous. Gardez le manoir, surveillez Lazar et.. » Elle s'arrête alors qu'elle voit son adiutor à la fenêtre. Il l'observe un long moment, et elle fait de même. Son cœur s'arrête un instant dans sa prison doré, le palpitant s'éteint avant de battre à nouveau. Elle a mal Diana, mal de le voir dans cette situation. « Je serai de retour d'ici trois jours au plus tard. » Le soldat veut dire quelque chose, mais elle lève sa main pour le faire taire. Elle sait ce qu'il va dire. Qu'elle est trop importante pour partir comme ça, seule. Mais elle n'en a que faire. Elle l'a prouvé à Herindy, Diana n'a pas peur de se battre, Diana n'a pas peur de rejoindre la mêlée. Elle recule légèrement, se tourne vers la falaise. « Et comment allez-vous vous rendre là-bas ma reine? » Elle se tourne une dernière fois vers les soldats, sourit. Puis se fige, interdite. Son palpitant accélère, la peur s'insinue en elle, terrifiante et à la fois grisante. Elle inspire. Elle était Diana Osanos, deuxième du nom. Maîtresse des eaux, et Reine d'Aguarinui. Ou, tout du moins, le voulait-elle. Elle avait foi en elle, elle avait foi en sa force et en sa maîtrise. Elle n'avait aucune raison d'avoir peur. Des résistants sortent du manoir, elle voit Lazar accroché à la fenêtre, verrouillant ses iris sur elle. Elle ne répond rien, se tourne une dernière fois vers la falaise, et saute. Le vent souffle, fouette son visage. Il emplit ses poumons, fait danser ses cheveux et gifle ses joues. Elle ne crie pas Diana, comme si la mort ne lui faisait pas peur. Elle ferme les yeux juste, attendant l'impact qui bientôt, viendra briser son corps en deux comme celui d'une poupée de porcelaine. Elle entend les cris des résistants, qui se mêlent au vent. Bourrasques dans ses oreilles, qui la portent un instant. Elle repense à son frère Diana, et sourit. Elle repense à ce monde qu'elle va quitter, au peuple qu'elle va abandonner lorsque son corps, ne sera que morceaux brisés, balayés par les vagues. Elle servira de nourriture aux requins, avant de n'être qu'écumes voguant à travers les mers et océans. Elle a l'impression que son palpitant accélère, qu'il tente de s'échapper de sa cage thoracique, tente de forcer son passage et de la faire revenir à la raison. En vérité, il n'est que battements réguliers, quiétude. Elle rouvre enfin les yeux Diana, et la déesse en elle fait de même. Ses bras effectuent un mouvement rapide, et l'océan s'élève, forme une colonne qui vient s'emparer d'elle. L'impact est brutal, mais léger à la fois. Ses yeux toujours ouvert, elle observe un instant la prison aqueuse dans laquelle elle se trouve. Sarcophage des divinités, puis fait un nouveau mouvement des bras. Elle sort de la colonne, tandis que ses jambes restent à l'intérieur. Sirène qu'elle se retrouve être. La colonne s'élève, jusqu'à remonter d'un mouvement rapide, vers la falaise. Elle les surplombe tous, et pose ses iris sur les siens, qui la regardent avec un air stupéfait. Elle n'était plus une déesse infernale, elle était Déesse. Quintessence de son élément. « Ce sera plus rapide. » dit-elle comme si tout ce qu'elle venait de faire, aussi tragique et dramatique cela avait pu paraître être, était tout à fait normal. Elle pose ses yeux vers la fenêtre, où elle ne voit plus Salazar, fait un mouvement de ses bras sur le côté, puis fait avancer la colonne d'eau à travers l'océan.

Traverser l'océan avait été plus aisé qu'elle ne l'aurait pensé. Elle avait continué tout droit, fendu les mers comme si elle en était la maîtresse incontestée, et que les lieux lui appartenaient. Elle avait accosté aux abords du royaume de la terre, et avait trouvé rapidement, des membres de l'armée secrète d'Adonis, qui l'avait aidé à traversé le royaume jusqu'à la frontière avec le royaume du feu. Elle avait dormi dans les bois, avant de pénétrer dans la capitale, qu'elle avait quitté quelques mois auparavant. Y entrer avait été simple, en ressortir serait plus compliqué. Elle s'était arrêtée à une auberge, avait changé de vêtements, puis prit une douche. Elle s'était observé un moment dans le reflet du miroir, en posant la tiare qu'on lui avait conçu sur sa tête. Dans quelques jours seulement, elle aurait vingt-huit ans, et elle espérait que la rencontre qu'elle s'apprêtait à faire aujourd'hui, ne l'empêcherait pas d'atteindre cette nouvelle année. Elle tremble légèrement en réfléchissant avec la Solaire. Ou tout du moins, celle qui avait été son soleil. Celle pour qui elle avait été la lune. Elles n'avaient été qu'unes, puis s'étaient séparés, comme si leur univers avait implosé. Elle l'avait aperçu, lors du mariage impérial, mais c'était la première fois depuis neuf ans que cela s'était produit. Autant dire, qu'elles avaient beaucoup de temps à rattraper. Si seulement, elles étaient réellement là pour ça. Puis elle avait prit le chemin du lieu de rendez-vous. Elle était incertaine de l'issue de cette entrevue, ayant entendu de nouvelles rumeurs, suggérant que cela pourrait mal tourner. Mais elle tâcherait de se montrer confiante, en apparence tout du moins. Elle met une capuche sur sa tête, puis s'enfonce dans les bas quartiers. Elle ne devait pas être reconnue, elle ne pouvait pas.

Elle n'était pas venu dans ce quartier, depuis son départ de la résistance de son père. Elle reconnaît les passages maintes et maintes fois empruntés, par ceux qui avaient été les siens et se perd un instant dans des souvenirs nostalgiques. Elle s'arrête enfin, au lieu de rendez-vous, et pénètre à l'intérieur. Elle observe les alentours, ne voit aucun garde, - ou sont-ils bien trop cachés pour qu'elle ne les voit – et s'assoit à une table. Elle fait pianoter ses doigts sur le bois, se souvient avoir attendu Elizaveta de la même manière lors de leur première entrevue, puis patiente. Quelqu'un vient s'asseoir en face d'elle, et elle relève les yeux vers l'inconnue. Parce qu'Isaure, était désormais une inconnue. Elle n'était plus la fille qu'elle avait connue, pas tout à fait. Ses traits s'étaient durcis avec le temps, et elle avait perdu ses joues enfantines. Elle était une femme désormais, plus une gamine. Diana reste un instant interdite. L'aura que dégageait celle qui avait été sa meilleure amie, n'était plus similaire à ce qu'elle avait été. Elle ne dégageait plus tout à fait la même prestance, et elle voyait dans ses yeux, qu'elle avait vécu. Peut-être plus qu'elle ne l'aurait dû. Comme elle. « Tu as changé. » Ses atours étaient différents, sa manière de s'asseoir était différente. C'était une constatation, plus qu'une question. Une manière peut-être de briser la glace. « Je n'étais pas certaine que tu répondes à ma lettre. » Étrangement, elle s'attend à une réplique cinglante, comme si le sarcasme était peint sur les lippes de la princesse. Elle n'était plus solaire Isaure. Elle veut rajouter quelque chose Diana, mais elle se tait. Elle joue brièvement avec sa bague en saphir, puis attend. Elle attend que la blonde daigne ouvrir sa bouche, que la blonde daigne déverser les flots qu'elle sent dévastateur sortir de ses lèvres roses. Mais Diana n'avait pas bravé la mort pour ça, elle n'avait pas fendu les océans tel un messie pour subir le courroux d'une princesse à l'âme quelque peu entachée par les ténèbres.
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Eva Solskien
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‹ AGE : vingt-une jolies petites pétales, des sourires envoyés dans le vent, des rires qui s'accrochant à vos tympans. c'est une enfant, une enfant avec l'horizon dans les yeux, brillant par mille feux. au final, eva c'est qu'une jolie petite adolescente, l'innocence incarnée, estropiée.
‹ STATUT : mariée, il n'y a rien de plus ironique que l'amour, ce sentiment exécrable qui l'a anéanti. elle s'est mariée à lui, petite sotte, petite naïve; et il est parti, jouant de son charme pour la duper encore une fois. veuve dans l'esprit, la bague pourtant toujours serrée autour de son doigt.
‹ SANG : petite mêlée aux hémoglobines tentaculeuses. on lui dit vermine, elle répond d'un sourire malsain. parce qu'elle n'est ni rien, ni esclave. libérée, pourrie jusqu'à la moelle, personne ne s'élève au niveau de sa personne, pas même un quelconque maître.
‹ POUVOIR : orange, ucuc
‹ METIER : princesse
‹ ALLEGEANCE : kamikaze en mission solitaire, elle a appris à ne faire confiance à personne. seule, mais inclus dans des secrets qui ne devraient jamais être sien, elle était autrefois à la ligue, à présent elle n'est rien, qu'une boule de vengeance et de rage.
‹ ADIUTOR : elhara sorensen, deux biches égarées, deux âmes en péril et pourtant eva n'a jamais plus aimé que cette personne qu'elle se voit protéger. dépourvue de toute loyauté, de toute patience, eva elle l'aime pourtant d'un amour si pur, si miséreux. elhara c'est son étoile, et quiconque souhaiterait lui faire du mal, terminera égorgé sur la chaussée.
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looking backwards w/ isaure Vide
MessageSujet: Re: looking backwards w/ isaure looking backwards w/ isaure EmptyJeu 11 Jan 2018 - 22:50


I WOKE UP FROM THE SAME DREAM,
FALLING BACKWARDS, FALLFING BACKWARDS,
TO ETERNITY INSIDE OUT,
UNTIL ONE DAY, I HAD ENOUGH.

Tic. Tac. Tic. Tac. Une course contre la montre, des aiguilles qui ne s’arrêtent jamais, alors que les yeux lasses de la princesse se lèvent vers le cadran qui marquera bientôt minuit. Une nuit qui s’avance, s’élance, alors qu’elle reste allongée sur son divan, la mine pensive, le regard vide. Elle tient dans sa main une lettre, un bout de papier qu’elle hésite à brûler, détruire et oublier. Mais la conscience, la réalité et le passé la rappellent. Ce passé là qu’elle souhaiterait oublier, peut-être même gommer ; mais rendue à l’évidence, la gosse sait qu’elle ne peut pas. Qu’elle a passé l’âge des enfantillages, du déni et de la fausse hypocrisie. Si Diana souhaite la voir, alors Isaure répondra à l’appel, pour allumer un cierge à leur ancienne amitié, au lien qu’elles avaient formé. L’astre lunaire, l’étoile solaire. Deux entités probablement à l’opposé, qui pourtant, dans l’innocence de la jeunesse, s’étaient rapprochées. Un maigre sourire se forme sur les lèvres de la princesse alors qu’elle se souvient encore des quelques aventures partagées. C’était une belle époque, une époque où elle était encore attendrie, encore naïve, encore elle, un fragment de ce qu’elle est à présent. Un soupir s’échappe de sa bouche, alors qu’elle se relève, une énergie vive dans les entrailles. Elle ne peut se cacher, elle ne peut fuir la confrontation et malgré l’amertume, et cette fichue rancune, Isaure est prête, est prête à enfin faire des concessions. Excuser un frère incapable de courage, ne pouvait être signe que d’une tolérance d’acier et si Diana voulait lui cracher à la figure, alors elle y ferait face le menton haut, les épaules droites et le torse bombé. Parce que Isaure reste Isaure, et Diana reste Diana, mais le temps les a changé, complètement séparé, et elle n’est pas même sure de reconnaître la personne en qui elle avait autrefois si aveuglement confiance. Elle se souvient parfois des larmes égouttant le sol, alors qu’elle était en haut de sa tour et se demandait si son amie pensait à elle. Mais personne n’est jamais venu la sauver ; et Diana n’est jamais venue s’excuser. Aucun retour, aucun mot, aucun pardon. Alors, Isaure a fait la sourde oreille et dans sa lâcheté l’a évité. Préférant encore s’immoler que de lui cracher son venin ; celui qu’elle avait si ardemment tourné vers son frère ou encore son ancien amant. Parce qu’elle a peur, peur peut-être du châtiment, du jugement. Isaure n’est plus la même, ne sera jamais plus et dans sa condition, dans l’ombre dans laquelle elle s’est si merveilleusement fardée, elle se refuse aux regards qui comptent. Alors elle ira, elle ira à ce rendez-vous, à cette terrible erreur, la boule au ventre, le nœud dans la gorge, asséchant ses piques, asséchant le sarcasme. Taisant la rancœur et la rancune qui s’émancipent si librement dans son esprit, alors qu’elle redevient la princesse de son retour, ce terrible monstre ; celle devenue meurtrière. Un goût amer dans sa bouche, alors qu’elle ordonne à ses esclaves de lui préparer ses habits. Cachée derrière les pans d’une robe noire, elle sort enfin dans la nuit noire. Elle entend ses pas résonner dans la grande bâtisse qu’est le palais, un rictus froid se formant sur ses lèvres alors qu’elle passe devant la salle du premier meurtre ; l’endroit où elle a vu la lumière s’éteindre dans les yeux de sa mère.
La route est sinueuse, le visage caché, les poings serrés, elle n’a plus le droit à l’erreur, pas quand elle est affaiblie, pas quand les flammes ne ricochent plus contre l’air. Pas quand le contrôle est las et l’âme en perdition. Pas quand le monde semble à feu et à flammes et qu’elle n’est plus rien qu’une mince parcelle. Un pion sur l’échiquier, prêt à être déquiller. Suivant les instructions de la lettre, elle est seule, dans ce silence qui l’entoure, qui pèse sur ses épaules frêles. Des semaines dans la souffrance, une maladie qui l’a si violemment accablée ; et une ancienne protectrice disparue, évanouie. Une poussière qui s’est tapie dans l’ombre, et qui n’a donné mot de sa survie ou de son bien-être. Et ça grise Isaure, parce qu’elle veut savoir, elle veut si tendrement savoir si Weiss va bien, si elle est encore en vie, si elle aussi  ressent dans son cœur, la moitié arrachée, démantelée. Le souffle devient plus court, alors qu’elle voit au loin l’entrée de la taverne. Les hommes bourrés s’échappent à ses côtés, alors qu’elle resserre sa main sur une dague qu’elle a malignement caché sur son flanc droit. Peut-être que Diana la trahira, l’enlèvera de son frère, de sa place ; mais elle s’en fout. Parce qu’elle est prête à faire face à l’ouragan, elle est prête à subir le tsunami, si cela veut dire forger une énième alliance et détruire ceux qui souhaitent si ardemment leur faire courber l’échine. Parce qu’elle respecte indéniablement les décisions prises par son ancienne amie, son jeu au sein d’une politique abusive, où les hommes semblent être les seuls à y avoir leur place. Elle a toujours méprisé Johann Osanos, peut-être par principe ou tout simplement pour ce gourou malheureux qu’il renvoyait constamment en sa présence. Secrètement fière de Diana, peut-être qu’elle espère même que celle-ci réussisse à tuer ce démon qu’est son patriarche. Et Isaure pourrait lui raconter, à quel point c’est facile de se retourner contre son propre sang, à quel point c’est simple d’enfoncer une dague dans le dos d’un parent. Elle l’a fait ; le sait. Et le referait, sans hésitation. Elle entre dans la taverne, la mine grave, le rictus à présent effacé de ses lèvres. Seul le stoïcisme s’empare de ses membres, de sa posture, alors qu’elle reconnaît au loin la silhouette de Diana. Un dernier soupir valeureux s’échappe de sa bouche, alors qu’elle s’assoit en face de celle-ci, ne laissant rien paraître qu’une froide indifférence. Elle ne tomberait pas dans un piège, pas quand elle a encore tant à donner, pas quand elle est si près du but. – Tu as changé. – Qu’elle l’entend chanter, alors qu’un rictus glacial se forme sur les lèvres de la princesse. La mort s’est accaparée de ses iris, alors que son visage s’est endurci ; c’est indéniable, Isaure est devenue une femme, et bien plus encore. Et elle reconnaît dans les traits tirés de Diana, les mêmes erreurs, les mêmes terreurs, les mêmes cauchemars que les siens. – Je n'étais pas certaine que tu répondes à ma lettre. – Isaure rit, parce qu’elle n’en était pas sûre elle-même, parce qu’elle ne sait toujours pas si ce n’était peut-être pas une terrible erreur. D’être dos à la porte, les mains liées par un terrible virus. Seule. Pour la première fois si seule, alors que Weiss n’est pas à ses côtés pour la protéger. Effaçant l’impression grisante de ses peurs, elle vrille son regard dans celui de Diana. – Je n’en étais pas sûre moi-même. – Qu’elle dit avant de marquer une pause. – Vois-tu, je doutais de tes intentions. J’ai, après tout, dû attendre deux ans et demi avant que tu daignes remarquer mon retour. – Une accusation ; la rancœur et la rancune qui ressortent comme des anciennes amies, alors qu’Isaure sait si bien qu’elle ne saura taire sa bouche.
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looking backwards w/ isaure Vide
MessageSujet: Re: looking backwards w/ isaure looking backwards w/ isaure EmptyMer 17 Jan 2018 - 19:57

Elle laisse ses doigts glisser sur le verre en face d’elle, et le porte à ses lèvres lorsque la supernova pose ses prunelles dans les siennes et se met à rire. Diana frissonne légèrement, ne s’attendant pas à une telle réaction, mais ne cille pas. Elle reste pendue au regard de l’étoile funèbre, et tente de sonder son âme. Mais encore une fois, la déesse n’est pas capable d’un tel exploit, elle n’est capable que d’écouter, et d’agir en conséquence. Machinalement, elle redépose le verre sur la table, mais continue de boire les éclats de rires de la blonde qui fini enfin par s’arrêter. « Je n’en étais pas sûre moi-même. » Elle s’arrête un instant, et Diana passe doucement sa langue sur ses lèvres. « Vois-tu, je doutais de tes intentions. J’ai, après tout, dû attendre deux ans et demi avant que tu daignes remarquer mon retour. » La sentence ne se fait pas attendre, et les lèvres de Diana se plisse, peignent un rictus agacé sur son visage. Elle baisse les yeux un court instant, puis les relève doucement dans les prunelles de l’Oshun, le visage désormais impénétrable. Elle se souvient Diana, de la promesse qu’elles s’étaient faites lorsqu’elles n’avaient que quinze ans. Elles s’étaient jurées de toujours être là l’une pour l’autre, et que rien ni personne ne pourrait jamais les séparer. Elles avaient toutes les deux faillis à leurs promesses. « Je pourrai en dire autant de toi, le fait que tu sois venu ne peut montrer que deux choses. Sois que tu me tends un piège, à cause de la rancœur que tu éprouves à mon égard – à juste titre – ou que c’est justement les réminiscences de notre amitié qui te poussent à me laisser une chance. » En d’autres termes, Diana aussi doutait des intentions de la blonde. Elle porte à nouveau son verre à ses lèvres, puis l’écarte d’un geste. La reine croise les jambes sous la table, et se redresse légèrement. « J’imagine que nous n’arriverons à rien, si nous ne parlons pas de notre passé. » Elle aurait préféré que les choses soient différentes, elle aurait préféré qu’Isaure et elle puissent faire abstractions de ça, mais la pique que venait de lui lancer Isaure révélait bien, qu’elles ne pourraient l’une comme l’autre avancer sans en parler. « Je ne veux pas savoir ce qu’il t’est arrivé. » dit-elle sur un ton calme. Elle plonge ses ambres dans les iris de la chimère en face d’elle, la déesse aux cheveux d’or. Elle était si lumineuse autrefois, et elle paraissait désormais funeste. Elle était abimée, mais plus forte aussi. Sa prestance était saisissante et faites de multitudes de paradoxes. « Ce n’est pas que ça ne m’intéresse pas, » dit-elle presque comme pour se justifier. « Mais c’est que je doute que ton histoire, ou la mienne ne nous apporte des informations capitales. » Elle arque légèrement un sourcil avant de voir la serveuse s’approcher d’eux. « Deux verres de votre meilleur vin, s’il vous plait. » Elle ne s’attendait pas à avoir une boisson digne de leur rang, mais elle voulait malgré tout le meilleur. « Je ne comptes pas t’empoisonner, » dit-elle en voyant que la princesse venait de poser ses yeux sur la serveuse. Elle reprend là où elle s’était arrêtée. « Je suis triste, parce que nous n’avons pas tenu notre promesse. L’une comme l’autre. » ajoute t-elle pour lui rappeler qu’elle n’est pas la seule fautive dans l’histoire. « Et je suis désolée, si je t’ai donné le sentiment de t’avoir abandonné. Je suis désolée, si j’ai cru mes proches lorsqu’ils m’ont dit que tu étais celle qui m’avait abandonné, peut-être par peur de faire face à la réalité et de me rendre compte que j’étais tout aussi fautive que toi. » Elle fronce les sourcils un instant, puis baisse les yeux vers la table. Elle s’arrête un instant, comme pour peser ses mots, les choisir avec la plus grande sagesse. Parce qu’elle ne veut pas la froisser, elles ont déjà assez souffert l’une comme l’autre. Ce n’est pas pour qu’elle la fasse souffrir une nouvelle fois. « Mais j’ai appris que les erreurs étaient des leçons, et que nous devions apprendre de ces dernières. Alors j’espère que tu trouveras la force de me pardonner, comme je t’ai pardonné le fait de ne pas avoir cherché à me contacter non plus. » La serveuse arrive enfin avec les verres, et vient les déposer en face des deux femmes. Elles n’étaient plus des adolescentes, plus même de jeunes adultes. La guerre, les dommages, les avaient considérablement fait grandir. Aussi effrayante cette sensation était-elle, Diana savait que c’était malgré tout pour le mieux. Parce que sans ces erreurs, sans ces dommages et ces cicatrices, elles n’en seraient pas là actuellement. Diana ne tenterait pas de récupérer son trône, ou le ferait-elle avec moins d’assurance et moins de légitimité, et Isaure, Isaure serait toujours la stellaire. Elle serait toujours la supernova, la lumineuse et l’être éthérée. La candide et fragile princesse. Diana lève son verre vers son amie, puis le porte à ses lèvres et en avale une gorgée.

« Tu as changé, je le vois. Je ne sais pas si ces guerres, ces épreuves nous ont rendu plus fortes ou si elles n’ont fait qu’entacher nos âmes. Je ne sais pas si elles ont fait ressortir le pire de ce que nous pourrions être, ou le meilleur. J’ose croire qu’il y a un juste milieu. Mais je suis fatiguée, fatiguée de ces guerres. Fatiguée de mon père et de ces mensonges, fatiguée d’entendre un peuple qui crie à l’agonie. » Elle s’arrête un instant, plonge à nouveau ses ambres dans les prunelles de la déesse en face d’elle. Elles étaient des amazones, des guerrières, des survivantes. Mais Diana en avait marre de survivre, elle voulait vivre. Et elle le voulait pour tout le monde et chacun. Si ce n’est son père et Merle, qui elle le savait, n’arriverait jamais à vivre dans le monde qu’elle tentait d’instaurer. Pour eux, la miséricorde ne serait qu’amère. « Nous n’avons pas été là l’une pour l’autre comme nous nous l’étions promis Isaure, mais j’ai besoin de toi aujourd’hui. J’ai besoin, de savoir que cette promesse mutuelle n’était pas faite en l’air, et que dans ces temps sombres, nous pouvons nous aider. »
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MessageSujet: Re: looking backwards w/ isaure looking backwards w/ isaure EmptyDim 28 Jan 2018 - 17:53


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– Je pourrai en dire autant de toi, le fait que tu sois venu ne peut montrer que deux choses. Sois que tu me tends un piège, à cause de la rancœur que tu éprouves à mon égard – à juste titre – ou que c’est justement les réminiscences de notre amitié qui te poussent à me laisser une chance. – Isaure arque un sourcil. Elle n’a plus l’habitude qu’on lui parle avec franchise ou honnêteté, mais elle suppose que Diana est une reine, une femme de pouvoir, une femme sûre, qui sait, qui sait ce que c’est d’être à la pointe et de tomber. Elle sait aussi ce qui leur est arrivé, cette déchirure, ces mots sans son, ces quiproquos, et ces non-dits qui ont nourri ces dernières années. Puérile ou pénible peut-être, la blonde ne saurait pourtant se détacher de sa rancune, de cette colère qui l’enrage encore aujourd’hui. C’est pourtant passé, effacé, quelque chose qui ne compte plus, remplacé par les aléas de la vie, par ce qui les a tant changé. – J’imagine que nous n’arriverons à rien, si nous ne parlons pas de notre passé. – Elle claque sa langue contre son palais, et lève les yeux au ciel. Qui a-t-il à entendre ne serait-ce peut-être qu’on l’a torturé, qu’on lui a fait du mal, qu’on l’a enfermé pour ne rien dire, pour ne pas vivre, pour ne pas se libérer ou s’émanciper. On en a fait un chien, une servante, une esclave à ses erreurs, à ses mensonges et surtout à son amour. Mais ça Diana n’en sait rien, focalisées sur leurs propres problèmes, Isaure doute de la réconciliation ou encore de l’entente qu’elles partageaient autrefois. Dieu elles étaient meilleures amies, des âmes sœurs, qui se sont perdus de vue, et il y a quinze ans, la blonde n’aurait jamais cru ça possible, parce que à ses yeux Diana sans Isaure ce n’était tout simplement pas possible. Elle souffle entre ses dents, le visage stoïque, quoi que peut-être encore un peu arrogant. Lèvres pincées, menton levé ; elle est princière Isaure, l’a toujours été. – Je ne veux pas savoir ce qu’il t’est arrivé. – La blonde observe son amie pendant quelques secondes, avant de détourner le regard ; la réponse d’un lâche. Alors que Diana comme le reste l’ont abandonné à son sort, à sa propre destiné, sans bouger, sans réagir. Pas même Cal, pas même ceux qu’elle lui croyait proche autrefois, n’avaient demandé ce qui lui était arrivé, ce qu’on lui avait fait endurer. Elle suppose que le déni doit être bien plus agréable que la vérité crue. Et ça l’exaspère, et la rend davantage colère, mais encore une fois, elle laisse sa bouche d’adonner au silence, consciente qu’elle est ici ce soir pour sceller une alliance, non pas commencer une guerre. – Ce n’est pas que ça ne m’intéresse pas, mais c’est que je doute que ton histoire, ou la mienne ne nous apporte des informations capitales. – Effectivement, elles n’étaient pas ici en tant qu’amies, mais en tant que politiciennes, en tant que pions sur l’échiquier, à la recherche d’un intérêt commun. Peut-être devenues opportunistes, il n’en était pas moins, qu’il ne fallait pas qu’elles perdent leurs objectifs de vue. – Tu as raison. Il serait vraiment malheureux que tu saches pour quoi tu m’as laissé tomber. – Le ton est sec, la pique ironique, mais accusatrice ; comme Isaure sait si merveilleusement bien le faire. Elle se contente de poser ses mains sur la table, de croiser ses jambes, et de lancer un regard de côté à son ancienne amie. Une serveuse vient alors déranger leur débat, ou plutôt leur combat silencieux. – Deux verres de votre meilleur vin, s’il vous plait. – Isaure pince le nez, préférant peut-être pas boire, ou du moins pas du vin de cette qualité. La reine des eaux lui dit qu’elle ne veut pas l’empoisonner, et Isaure n’en doute pas. Elles ne sont pas là pour s’entretuer, régler leurs comptes, sans doute, mais elle n’aurait pas dans l’âme de tuer de sang froid. Elle le sait. Cruelles elles ne l’ont jamais été, peut-être distraites, peut-être égoïstes, mais jamais des monstres ; pour le moment. Et Diana continue sa réplique, cette même réplique qu’Isaure avait anticipé. Cette faute qui retombe sur leurs deux âmes, de s’être lâchées, de s’êtres perdues, sans réussir, consciemment à se lier à nouveau. Elle ne saurait lui pardonner, pas pour ces mots sortis de contexte, pas quand Diana n’a rien fait, pas quand elle a continué à vivre, pas quand elle était libre. A la fin de sa tirade, Isaure éclate de rire, un rire cristallin dépourvu de toute émotion. – Touchant, vraiment touchant. – Qu’elle rétorque, ne pouvant cacher la rancune dans sa voix. – C’est si simple de me remettre la faute sur le dos quand j’étais justement dans l’incapacité de te contacter Diana. Je ne suis pas partie de mon propre gré, figure-toi que j’y ai été forcé. Alors naturellement quand je suis revenue, je ne pensais pas que c’était à moi de renouer les liens, mais plutôt le contraire. – Le crachas est plein de venin et de poison, ce poison qu’elle sait si bien cacher derrière ses battements de cils, derrière ses sourires mi froids, mi terribles. – Vois-tu, on m’a enfermé dans une tour, on m’y a torturé avec pour seule compagnie mon Adiutor et ma demi-sœur. Je n’avais pas le temps d’envoyer des lettres, tu m’en vois terriblement désolée. – Ironique, sarcastique, il n’y a que le cynisme de cette réalité qui vient la prendre au fond de ses entrailles. Celles qui lui disent de s’en aller, de lui tourner le dos. – Alors non, je ne suis pas prête à pardonner quiconque. Nous apprenons peut-être de nos erreurs, tu as raison, j’ai appris à ne faire confiance à personne et surtout ne pas donner mon pardon gratuitement. Je ne te fais pas confiance, mais comme tu l’as dit, nous ne sommes pas là pour parler de nos problèmes ou du passé, passons outre ça, peut-être que politiquement nous saurons être plus fidèles que quand nous étions des soi-disant amies. – Elle laisse le regard battre l’air, et fusiller le visage de Diana. O Isaure a grandi, elle n’est pourtant pas sotte, capricieuse, peut-être excentrique, la tour, le passé, tout est gravé dans sa mémoire et elle ne peut s’empêcher d’y penser et de rager silencieusement ou en gueulant. Elle prend son verre dans un geste sec, et laisse le liquide carmin glisser le long de sa gorge.
– Tu as changé, je le vois. Je ne sais pas si ces guerres, ces épreuves nous ont rendu plus fortes ou si elles n’ont fait qu’entacher nos âmes. Je ne sais pas si elles ont fait ressortir le pire de ce que nous pourrions être, ou le meilleur. J’ose croire qu’il y a un juste milieu. Mais je suis fatiguée, fatiguée de ces guerres. Fatiguée de mon père et de ces mensonges, fatiguée d’entendre un peuple qui crie à l’agonie. – Un peuple à l’agonie, un peuple qui crie ; des nations désunies, complètement décousues. Et une guerre qui fait rage, un monstre de sang et de Mort qui les approche pour les frapper de plein fouet. Et Isaure, malgré la colère, malgré la rancune comprend le but de cette entrevue, d’une entraide qui pourrait peut-être leur faire voir une lueur d’espoir. Elle doute des sentiments de son amie, mais elle ne doute pas de ses intentions. La princesse sait qu’il vaut mieux Diana que son père, tout aussi assoiffé de pouvoir que sa mère, que Thomas Griffith, que ces anciennes générations consumées par la grande guerre, les combats, mais surtout les conséquences de celle-ci. – Nous n’avons pas été là l’une pour l’autre comme nous nous l’étions promis Isaure, mais j’ai besoin de toi aujourd’hui. J’ai besoin, de savoir que cette promesse mutuelle n’était pas faite en l’air, et que dans ces temps sombres, nous pouvons nous aider. – Isaure hoche la tête, dépose son verre sur la table, et arque un sourcil. – Je suis d’accord sur ce point. – Elle marque une pause, jouant avec le pied de son verre à vin. – Je ne peux pas parler pour mon frère, je suis ici en tant que moi et non pas en tant que sa conseillère, mais je peux peut-être le convaincre. Que veux-tu ? – Le ton est impérial, elle n’est peut-être qu’une princesse ; mais elle se conduit comme une reine.
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