— i wanted the whole world or nothing. (délai jusqu'au 12.01)

Dernière édition par Nastya K'han le Lun 8 Jan 2018 - 2:04, édité 34 fois

anastasia 'nastya' macaria k'han

i wasn't born to be soft and quiet, i was born to make
the world shatter and shake at my fingertips

prénom, nom ‹ k'han, un nom dure qui claque sur la langue, qui s'impose pour tout ce qu'il représente : de la peur, du respect et des années de servitude dévouées à servir et protéger la couronne eartanarienne. anastasia, un prénom trop doux, trop délicat pour la bête qui sommeille en elle. prénom qu'elle a abandonné, délaissé pour ne plus répondre qu'à celui de nastya. puis vient macaria, cette seconde identité qu'elle ne cesse d'ignorer. on l'a dit bénie de porter ce prénom, mais elle préfère vendre son âme au diable plutôt que de se plier aux volontés des sept. âge ‹ vingt-sept printemps, et tout autant d'automne la sépare de sa naissance, les années se succédant les unes aux autres comme une litanie sans fin. date et lieu de naissance ‹ la nuit du onze novembre fut la plus longue et douloureuse pour la jeune épouse k'han. les cris de la femme résonnait dans les couloirs de greenstall alors qu'elle mettait au monde son premier enfant, une fillette à la chevelure d'ébène et aux yeux aussi sombre que ce dernier.. statut matrimonial ‹ libre, sans attache. elle fait fuir les hommes, qui ne supporte sa fierté et son tempérament de guerrier. elle ne sera jamais une femme à marier, n'a aucune envie de devoir procréer et aucun désir de se retrouver coincée dans une union politique où elle n'aurait rien à gagner. son coeur, quant à lui, n'appartient qu'à une seule femme, inatteignable. Un amour vain qu'elle refoule au plus profond de son être, une faible qu'elle camoufle pour éviter qu'elle la tire vers son trépas. sang ‹ l'hémoglobine qui coule dans ses veines est parsemé d'un argent teinté de bronze, nouvelle noblesse eartanarienne anoblie par le roi auto-proclamée, thomas griffith. métier ‹ elle a rejoint l'armée de sa nation quand le temps est venu de prendre les armes contre ceux qui s'opposaient à l'indépendance du peuple de la terre. officière sous les ordres de l'un des siens, et espionne aux services d'ariane griffith, elle sert la couronne de granit et la servira jusqu'à ce que la mort s'empare de son corps. maître de ‹ maître d'une simple ombre dans son sillage, une épine à son pied. elle n'a jamais eu besoin de protection, la k'han, mais on le lui a imposé. élément ‹ elle est en parfaite communion avec la terre, cet élément sacré qu'elle chérie tendrement, comme le seul enfant qu'elle sera jamais capable d'aimer. allégeance ‹ si elle gravite autour de la princesse héritière, rien n'indique qu'elle lui prêtera allégeance, le temps venu. elle évite de jouer cartes sur tables, gardant ses véritables intentions pour elle-même. certes, sa loyauté va à la couronne eartanarienne, tout comme les siens, mais sa famille et ses propres intérêts passent avant tout. compétences ‹ discrétion, vigilance, agilité. localisation actuelle ‹ auprès des griffith, à greenstall bien qu'elle se déplace fréquemment entre herindy et foushin. groupe ‹ non ducor, duco. avatar et crédits ‹ gabriela bloomgarden, @miserunt.

(not the perfect daughter) ‹ l’ainée, l’enfant chérie, celle que l’on désire et que l’on attend avec ardeur. on la voyait princesse, mais elle devint guerrière, plus habile à manier l’épée qu’à courber l’échine. une déception dans le regard de sa mère, mais une fierté dans celui de son père, et une dissidence évidente entre leur deux univers. elle était une k’han, et une k’han sait se battre. il ne pouvait en être autrement. (like a brother) ‹ gunnar, ce cousin qu’elle considérait comme un frère, et avec qui elle passa de nombreuses années à s’entraîner. Il savait à qui il avait affaire, et il ne la ménagea jamais, l’obligeant à repousser ses limites nombre de fois, et à revoir ses tactiques d’attaques afin d’être apte à le mettre à terre et de le désarmer. elle était fière, la première fois, mais ça n’avait nul d’égal avec celle qui brillait dans le regard de son ainé. ils n’ont aucun secret l’un pour l’autre, et des opinions divergentes qu’ils ne tentent pas de renverser, chacun étant libre de penser comme il l’entendait. le jugement n’avait pas sa place, les reproches non plus. quand on k’han, on se soutient coute que coute, c’est ce qui compte plus que tout. (instrument of war) ‹ si elle maitrise les techniques de combat habituels qu’on lui a enseigné, la k’han aime à tronquer la lourdeur de l’épée pour la maniabilité des couteaux et dagues qui ornent sa taille. elle passe un temps fou à entretenir les lames de ces armes, qu’elle caresse comme des bijoux précieux. jamais ne cesse-t-elle de entrainement à les manipuler, laissant à sa pauvre cible un taux de survie bien futile. et si la distance s'impose entre eux, c'est à l'arc qu'elle préféra viser et l'achever. (light up the darkness) ‹ ses vêtements, fait de cuir et de fourrures animales, et dont la teinte sombre reflète la couleur de son âme, lui donne tout sauf l'air d’une noble quand elle arpente les rues de greenstall. une image dont elle n’a de cesse de vouloir se dissocier, lui imposant un titre qui pèse lourd sur ses épaules et qu’elle n’a jamais désiré. c’est dans l’ombre qu’elle se taire, la k’han, et cette lumière qui brille désormais trop fort sur sa famille lui complique la tâche. mais comme tout le reste, elle apprendra à se servir de cette nouvelle notoriété, la tournant à son avantage pour s’en faire une alliée. (only weakness) ‹ Elle l’a ensorcelé dès le premier regard et dès lors, Nastya n’a jamais été capable de s’arracher à cette fascination qu’elle portait à l’égard de Khornelia Skogsrån. Cette femme qui gravitait autour de la famille Griffith et des siens depuis de nombreuses années, et qui a su gagner la confiance de l’héritière, au même titre que celle qui allait devenir son espionne personnelle. Diamétralement opposées de par leurs idéaux et leur tempérament, elles parviennent pourtant à faire naître de ces différences un semblant d'amitié, bien que la K’han désire plus. Mais elle fait taire les désirs de son cœur, cet indomptable, vouez à se lamenter pour une cause perdue d’avance. Elle se console dans le bras d’étrangères de passage, cherchant dans leurs courbes celle de cette mêlée qui ne cesse de hanter ses pensées. (shake the world) ‹ Nastya reste un mystère, même pour ceux qui l’entourent. Elle parle peu, et ne le fait que lorsque nécessaire. Plus habile à écouter, à tendre l’oreille pour capter ces discussions qu’elle ne devrait pas entendre, qu’à bavarder du temps qu’il fait. Ses véritables allégeances sont d’une teinte floutée et elle se garde bien de dévoiler le fond de sa pensée. Elle gravite autour d’Ariane Griffith et travaille pour cette dernière, mais elle protège ses arrières, ne fermant aucune porte de sortie, si la situation s’avérait nécessaire. Ce rêve de démocratie, elle le caresse aussi, mais pas de la même manière que l’héritière. Elle pense à ses propres desseins, à cet avenir qui s’offrirait à elle loin du joug de cette famille au pouvoir supposément absolu. Un peuple libre de choisir ses représentants n’optera pas pour ceux qui ont toujours eu une cuillère dorée dans la bouche. Ils voteront pour des gens à leur image, qui se battent et qui défendent Eartanera, qui n’ont pas peur de mourir pour défendre leurs terres, leur nation. Des gens comme elle. Ce n'est pas tant le pouvoir qui l'enivre, mais cette infime possibilité que le monde, tel qu'on la toujours connu, puisse changer au contact de ses mains. Enfant du peuple, c'est en eux qu'elle croit, plus encore qu'au pouvoir en place. La veule, l'orphelin et ceux qui se démenent afin de garantir une meilleure avenir aux générations de demain, qu'importe la race, qu'importe le statut de sang.

‹ Comment le virus vous a-t-il impacté ? Que pensez-vous de la séparation du lien adiutor ?

Le virus n’a fait que l’effleurer, la K’han, alors qu’il laissait sur son sillage bien plus de mal que de bien. Elle n’a que très peu souffert, et peu longtemps, contrairement à certains de ses congénères qui furent une proie plus aisée à affaiblir qu’elle. Les Dieux l’ont épargné de cette disgrâce, un grand mystère qu’elle ne cherche pourtant pas à élucider, car ainsi sont faites les choses. Sa seule chimère réside en ces années d’entrainements évaporés, et cette maitrise de la terre où tout est a recommencé. Ce n’est pas qu’un simple but, mais une nécessité. Il est vital, essentiel pour Nastya de retrouver cette connexion si particulière avec son élément, contrairement à celle qu’elle partageait avec son adiutor. Une véritable délivrance, une jouissance d’être enfin délivrée de cette entrave à sa propre liberté. Son âme se déchire, se scinde en deux, incapable de combler le vide que ce lien brisé laisse derrière, de ce cadavre se trouvant désormais six pieds sous terre, mais sa fierté l’emporte, et elle laisse peu paraître à quel point ce désagrément l’insupporte.

‹ Que pensez-vous des mouvements rebelles et des alliances faites contre la couronne ?

La dynastie Oshun est sur le point de tomber, elle le sent, elle le sait. Le mécontentement gronde dans les bas quartiers comme rues pavés des capitales, et l’empereur n’aura bientôt plus d’autre choix que de capituler. Un seul être, une seule nation pour les contrôler tous, c’est une terrible utopie, et ce rêve prendra bientôt fin pour se transformer en un cauchemar éveillé. Le peuple eartanerien à réclamer sa liberté, les humains et les mêlés n’ont de cesse de multiplier les attaques contre cette tête couronnée. Ces maigres alliances ne reposent que sur peu de choses, et il ne suffit que d’une seule journée pour que le vent tourne, et ce jour-là, il sera trop tard pour lui, pour les siens.

‹ Que pensez-vous de la guerre nouvellement déclarée et des nouveaux royaumes indépendants ?

Les Eartaneriens n’ont fait que réclamé ce qui leur appartenait de plein droit, et Nastya se délecte du chaos causé par une telle provocation de la part des Griffith. La soi-disant paix des dernières années la rendait lasse, et les affronts de l’Impératrice et de la nation de feu ont maintes fois alimentés la rage qui fait vibrer son cœur sombre. Elle est désormais libre de l’exprimer, et elle est fière de pouvoir se battre au côté des siens, pour défendre l’indépendance de leur peuple, de leur nation, qu’importe la tête qui se trouve sous cette couronne. L’eau et l’air ont achetés leur supposée indépendance, mais les gens de la terre, eut, la gagneront, par simple orgueil, et pour connaître ce plaisir de l’arracher des mains de ceux qui ont trop longtemps régnés en maîtres absolus sur Aksana.

pseudo et prénom ‹ schuyers, karine. âge ‹ trente ans. comment as-tu trouvé le forum? ‹ bazzart. pays ‹ québec, canada. fréquence de connexion ‹ régulière. votre avis sur le forum ‹ le forum avec l'univers le plus complet et les intrigues les plus folles que je connaisse. fall

parrain ? ‹ aucun, je suis grande maintenant. pas oam

smiley préféré‹ rock

gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

Dernière édition par Nastya K'han le Lun 8 Jan 2018 - 2:05, édité 11 fois

she was like a storm

i've always been more comfortable in chaos.

i don't need you
and i want it to stay that way

Elle ne peut s’empêcher de rire, la K’han. L’absurdité de la situation ne mérite aucune autre réaction de sa part. Les regards qui se tournent vers elle l’importe peu, même celui de ce mêlé qui la dévisage avec indiscrétion. Le silence revient à nouveau l’envelopper de sa couverture lénifiante et c’est vers l’impératrice qu’elle braque l’obscurité de ses pupilles, mais la dirigeante d’Aksana n’a que faire des caprices d’une gamine de la terre. Le sang qui coule dans ses veines bouillonne, et cette contrainte miséreuse qu’on lui impose ne fait que nourrir son irritation. Mais elle abdique, se prêtant à cette cérémonieuse union, celle qui scellera son âme avec celui dont la tâche incombera de la protéger. Tâche ingrate que de défendre l’indéfendable. Car rien n’empêchera la furie qu’elle est de se jeter dans la fausse aux lions à la moindre occasion, se souciant bien peu du sort qu’elle réserverait à cet adiutor si elle venait à périr au combat. L’inverse, pourtant, n’a guère de quoi la faire sourire. Le rôle serait-il donc inversé? Devrait-elle se résoudre à veiller sur son gardien afin d’éviter qu’il se fasse malencontreusement tuer, l’emportant ainsi dans les limbes avec lui? C’est ce revers de la médaille qui la fait ruminer, l’idée même que sa propre vie dépende désormais de la sienne. À jamais liés, contre sa propre volonté et ses désirs, héritage d’une crainte risible envers l’essence même de leur nature, de leur pouvoir. Deux jours pour cimenter les fondements de cette alliance imposée, deux jours pour que la jeune femme fulmine à même ses propres pensées. – Tu te mets inutilement en danger, et je trouverai un moyen pour t’éliminer moi-même, qu’importe ce qu’il m’en coutera. – fit-elle en le toisant du regard au bout du troisième jour. Cet arrangement, elle se doute, finira par causer leur propre perte. Et ils sombreront ensemble, parce qu'il en a été décidé ainsi : si l'un meurt, l'autre mourra avec lui.

never interrupt your enemy
when he is making a mistake

La guerre. Son paradis, leur enfer. La violence suinte de par les pores de sa peau, la sueur dégoulinant le long de son échine comme une caresse divine. Elle se mêle à la masse d’hommes et de bêtes qui foncent sur les escadrons de l’ennemi, tranchant d’un geste vif la cuisse d’un cavalier passant à sa hauteur. Elle fonce dans la mêlée et se faufile entre les combattants, se cherchant un point d’ancrage pour mieux frapper ces êtres qui envahissent leurs contrées. Pieds nus pour mieux sentir la terre sous ses pas, elle sent cette dernière vibrée de toute cette énergie que les siens lui octroie, et du bout des doigts, elle commande à cette dernière de s’exécuter, faisant s’effondrer sous le poids des soldats la terre sur laquelle ils avaient posés pieds. L’un d’eux s’accroche pourtant, refusant de capituler, et elle s’en approche d’un pas décidé, regard sombre, obsédé à l’idée de faire couleur ce sang ruisselant. Elle pourrait se contenter de le pousser afin de le faire tomber, mais elle s’en remet à ses couteaux, ses plus fidèles alliés, pour couper un à un les liens qui le retiennent de tomber, faisant naître dans sa visage l’effroi. Un doigt, deux doigts, trois doigts. Une main tout entière dont il lui fait le présent avant de rejoindre ces autres qui n’ont pas eut sa chance… ou malchance, selon le point de vue. Accroupie à même le sol, attentive à l’essence même de sa nature, elle capte les pas avant qu’il ne parvienne jusqu’à elle, et tel un chat, elle bondit, toutes griffes sorties. Le fantassin n’a pas le temps de lever l’arme vers elle que le K’han le met en joue, dagues contre son cou, la noirceur de ses yeux rivés dans le néant de ceux de l’autre. Il rit devant la plaisanterie de la situation, convaincu qu’une gamine comme elle ne peut rien contre lui. Une flamme prend naissance dans ses mains et elle sent la chaleur la frôler alors qu’elle se penche pour l’éviter, faisant pénétrer l’une de ses lames dans les côtes du militaire. L’homme hurle sa rage et il empoigne sa chevelure d’ébène d’un mouvement brusque, la forçant à retrouver terre, avant de la surplomber de toute sa stature. Il s’élance pour terminer cette sale besogne qu’est de se débarrasser de cet élément perturbateur mais ses jambes refusent de bouger, des racines remontent le long de celles-ci, le maintenant prisonnier. Un rictus sordide s’arrache des lèvres de la poupée diabolique, avant qu’elle ne se relève, jonchant cette vermine qui n’a de cesse de vouloir se délester de ses chaines. Elle pourrait le laisser se débattre longtemps, mais elle n’a pas ce temps à perdre. Contournant l’homme, alors que le sol ne cesse de se l’approprier, obstruant les moindres mouvements de fuites qu’il pourrait espérer, elle passe ses bras autour de ce dernier dans un faux élan de tendresse, avant de faire glisser sa lame affinée contre la jugulaire de ce dernier, qu’elle laissera mourir au bout de son sang sans qu'un seul remord n'atteigne sa pensée.

you think i'm weak
i think you're wrong

Habitée d’une douce folie que les moiteurs de la fièvre lui causait, Nastya se laissait bercée par les songes désordonnées de son esprit, vagabondant entre l’espace et le temps, perdant ses repères dans ce néant aux couleurs disparates qui lui écorchait la cornée. Le virus avait eu raison d’elle, comme tout ces autres qui étaient tombée comme des mouches. Faible de corps, mais pas d’esprit, c’est avec l’aplomb d’un combattant qu’elle combattit les symptômes qui s’acharnaient et l’affectaient. Elle se releva bien avant les siens, bien avant de nombreux membres de la cour de granite. L’énergie lui manquait, ses forces l’abandonnait, par moment, mais elle survivait. Les rumeurs naissaient d’un bout à l’autre de la contrée, des maîtres ayant perdu le contrôle de ce qui leur était pourtant si familier, d’autres se trouvant désormais dotés de pouvoirs supplémentaires ou condamnée à accepter la mutation de leur don sacré. Son élément, elle le sentait toujours vibrer à travers ses veines, et le contact de la terre, sous ses pieds l’apaisa. Elle mit pourtant plusieurs jours avant de saisir les raisons de ce sentiment de vide qui n’avait de cesse de la hanter. Puis la nouvelle tomba, quand on lui annonça que le cœur de son protecteur n’avait point survécu au poids de la maladie. Son propre palpitant ne cessait de se débattre dans sa propre cage thoracique, preuve irréfutable de sa propre existence. Ce virus avait rendu sa liberté à son adiutor, mais le pauvre garçon n’en survivrai jamais pour profiter de cette nouvelle vie qui s’offrait à lui. Elle, si.

PINNED UNDER THE WEIGHT 2017