Sujet: blood and feeling (merle) Sam 28 Avr 2018 - 22:53
blood & feeling
merle & william
« Everything that comes my way is haunting me taking its sweet time »
Décor d’argent et de cristal, l’astre du jour s’éteignant au loin transperce sans pitié ces immenses vitres d’une pureté exceptionnel, sans défaut sans une poussière. Au loin se dessine le crépuscule nocturne, alors que tu pénètres dans ce lieu de luxe, dominant toute la capitale de sa splendeur, tu n’es guère à ton aise dans cette atmosphère. Toi, gamin du peuple, misérable pêcheur, tu ne comprends pas ce messager qui fut envoyé pour t’emmener ici, tu ne comprends l’attention que la régente te porte. Tu n’as aucune valeur, aucune richesse entre tes doigts, qui ne possède plus qu’un don maudit et balade un cœur meurtri. Décidément, tu as bien l’impression que le monde ne tourne plus rond, pour qu’une reine exige la présence d’un simple pêcheur à une heure aussi tardive. Tu ne te fais pas d’illusion non plus, tu ne rêves pas de ce genre d’histoire, presque chevaleresque, bien trop romancer à ton goût. Tu as conscience qu’il y a toujours une raison à toute chose, une arrière pensée derrière chaque acte, tu ne crois pas à l’altruisme, ou une quelconque marque de sympathie innocente. L’humain, qu’il soit mêlé ou maître, désir toujours quelque chose derrière ces beaux sourires, c’est donc en te creusant la cervelle que tu te laisses guider jusqu’à la salle du trône.
Pièce centrale du palais, encore plus majestueuse que tout le reste, d’une élégance sans égal à travers toute la nation. C’est sans doute ici que l’histoire connu plusieurs tournant, du moins, celles qu’on t’a compter, celle que tu as lue dans de quelconques ouvrages. Régents et régentes furent couronner ici, nobles et puissant ce sont rassemblés ici, et aujourd’hui, un pauvre pêcheur est guider en ces lieux. Passage dérisoire, à ta grande surprise, la reine n’était pas présente sur son trône, l’immense siège était vide. Au lieu de ça, on t’emmena ailleurs, derrière le trône, sans doute n’en avais tu jamais approcher un de si près, on te fit passer derrière une porte avant de te faire parcourir couloirs étroits et escalier. Décidément, quelque chose clochait, tu ne comprenais décidément rien à cette invitation, ni les intentions de l’Osanos, mais la logique de l’esprit des sangs nobles t’avait toujours échapper. Après tout, tu ne voyais rien de grisant, d’enivrant dans le pouvoir, juste une infinité de chaînes qui te retiennent à terre, juste une malédiction qui te privait de toute liberté.
Finalement, on t’abandonna devant une grande porte. Qu’étais-ce donc ? Appartements privés ou cachot ? Bien que la première option te semble plus absurde que la seconde, la question te taraudait l’esprit malgré tout, tu ne perçus aucune logique dans tout ça. Mais après tout, si tu voulais percer le mystère d’une aussi énigmatiques invitation, il fallait entrer, tu poussas alors la porte. Pour te retrouver dans une vaste salle quelque peu éclairé, très peu équiper de commodité habituels, plutôt débordante de cache ou rugissent et grogne divers animaux. Tu aperçu alors ta reine au milieu de cet endroit ta reine, par réflexe, tu baissa la tête en faisant la référence, sans trop de grâce ce n’était pas vraiment ton domaine après tout. « Ma reine... » Ton regard fuit un peu en direction de ces étranges caches. « Heum, j’espère que ce n’est pas pour une exécution. Certes, ce serait très original, mais plutôt cruel par contre. » Touche d’humour, lugubre. Tu n’avais pas tendance à perdre la face, qu’importe la situation. Tu ne perdais jamais ce délicat sourire accroché à tes lèvres, la base même du rôle que tu incarnes au quotidien.