Merle,

Wylan est revenu avec ton message il y a quelques jours. J’ignore la raison exacte qui t’as poussée à lui as donner cette information. Te connaissant, je sais que tu aurais préféré t’en débarasser. Qu’est-ce que tu veux ? Je me doute que cette information n’était pas gratuite. Je ne peux réhabiliter ton nom à la cour, pas seul, mais je peux t’offrir mon soutien.

Me rallier ouvertement à une Osanos vaut plus qu’une information que tu n’as même pas accompagnée d’une preuve tangible. Je t’aiderai à te libérer des actions de ta famille si tu m’aides à atteindre mes propres buts. Il ne fait pas bon d’être seul dans le climat actuel. Les membres d’une même famille sont capables de se retourner les uns contre les autres, mais je sais que je ne t’apprends rien.

Qu’en dis-tu?

Dans l’attente de ta réponse,
Adonis

Mon cher Adonis,

Bien que tu serais entiché à penser le contraire, il faut croire que je suis contre la trahison. La raison qui m'a poussée à te livrer cette information est simple : je ne pourrais supporter l'idée de côtoyer l'auteur du crime d'un membre de ma famille, qui par dessous tout, m'étais cher. Au contraire de tout cela, je n'entretiens pas et n'ai jamais entretenu une relation poussée avec ma propre famille, et jamais ne n'ai prétendu être d'accord avec ce qui les motivaient, j'ai par conséquent, toujours été fidèle à moi-même au contraire de certaines personnes que je me retiendrais de citer ici-même.

Je ne veux pas réhabiliter mon nom à la Cour, je veux m'en créer un nouveau, immaculé et qui me serait propre. Je comprends tes doutes concernant le manque de preuve Griffith, mais quel serait mon but dans cette histoire, si je venais tout inventer ? Je ne gagne rien à cette information, si ne serait-ce que l'espoir de ton soutien. Comme tu l'as évidemment deviné, j'ai besoin de ton aide. Dis moi ce que tu attends de moi, je suis prête à tout et surtout, je n'ai rien à perdre.

Je te remercie d'entretenir cet échange,
Merle.

Merle,

Tes motivations sont louables, et je les comprends. Les décisions de nos ancêtres ne devraient pas porter préjudice à nos ambitions propres. Crois-moi, Merle, je connais ton état d’esprit. Tu le sais, ma propre famille a pris des décisions que je n’approuve pas, et ce avant même la venue au monde. La couronne de mon grand-père n’a jamais ne serait-ce que frôler la tête de mon père. C‘est bien sûr inadmissible, mais pas irréversible.

Ton sang n’est pas celui d’une fugitive, et ta place n’est pas dans la poussière d’une cachette. Je te sais pleine de ressources, aussi je n’irai pas par quatre chemins avec toi. Aide-moi à obtenir ce que je veux et mérite, et je te retournerai la faveur. Toi comme moi savons pertinemment bien que la violence n’est pas utile pour résoudre nos problèmes. Tout ce que nous devons faire est de placer nos pions ensemble et d’avancer ensemble vers notre but.

En espérant que tu feras le bon choix,
Adonis